Un livre à lire absolument : L'Illusion économique de Bernard Guerrien

L'illusion économique de Bernard Guerrien

L'économie est-elle une science exacte ? Ou même une science tout court ? Si vous avez lu mon billet sur le prix Nobel d'économie ou celui concernant une petite histoire avec morale, vous savez que je doute très fortement qu'il s'agisse d'une science exacte.

Et je ne suis pas le seul à le penser. De nombreux professeurs d'économie (si, si !) pensent la même chose. Bernard Guerrien, professeur d'économie à la Sorbonne, a écrit un excellent bouquin, L'Illusion économique, que toute personne intéressée de près ou de loin par l'économie devrait lire.

Il explique comment les croyances et les convictions personnelles sont au coeur des théories économiques. Il met en avant les limites des modèles mathématiques. En résumé, il prouve à quel point il est difficile d'appliquer une démarche scientifique rigoureuse en économie. Pragmatique, facile d'accès et très bien illustré d'exemples concrets, cette oeuvre permet de prendre du recul sur ce que nous pouvons entendre dans les médias et sur les prédictions d'experts ou économistes.

Vous pouvez vous procurer ce livre sur Amazon très simplement. Une lecture parfaite en attendant la prochaine crise économique !

Attention : changements dans la gamme trackers ETF d'Amundi en juillet 2019

Les ETF d'Amundi vont encore bouger en juillet 2019

Amundi vient de publier un communiqué où ils expliquent que de nombreux ETF ne vont plus être éligibles au PEA. Une fois encore (après avoir déjà modifié en profondeur sa gamme de trackers en 2018), il va falloir surveiller les trackers que vous possédez actuellement dans votre PEA et éventuellement faire quelques arbitrages pour ne conserver que des produits éligibles au PEA. De nombreux ETF de la gamme Amundi sont concernés mais heureusement, les plus connus et utilisés ne changent pas (notamment pas de changement sur le tracker MSCI World LU1681043599 (CW8). Le changement sera appliqué au 29 juillet 2019 donc anticipez avant vos vacances d'été !

Pourquoi certains trackers ETF deviennent non éligibles au PEA ?

La règlementation peut évoluer et les produits financiers aussi. En effet, les sociétés de gestion ajustent leur stratégie et en fonction de l'évolution des marchés, de la demande sur ces produits, certains ajustements peuvent impacter la composition de ces trackers ETF qui doivent conserver au moins 75 % de sociétés éligibles au PEA pour être conforme à la règlementation en vigueur. Amundi ne le précise pas dans son communiqué, mais il est très probable qu'il s'agisse de cette raison. Je pense aussi qu'il y a une volonté de rationaliser la gamme de trackers. Le gérant doit certainement adapter ses produits financiers, surtout face à la demande de plus en plus croissante pour ces produits de gestion passive. Je rappelle qu'en termes de performance, cela n'a pas d'impact, que l'ETF soit éligible ou non au PEA, vu qu'il réplique un indice boursier.

Qu'est-ce que je risque à conserver des ETF qui ne seront plus éligibles au PEA ?

En théorie, votre PEA pourrait être clôturé avec le risque de perdre les avantages fiscaux si celui-ci a moins de 5 ans. C'est d'ailleurs la mise en garde d'Amundi dans son courrier. Normalement, tous les porteurs de parts dans les produits concernés sont avertis par la banque ou le courtier qui héberge votre PEA.

Après en pratique, je doute que cela soit si radical sans être prévenu par écrit voire par courrier. En effet, ce n'est pas la première fois qu'un produit financier perd son éligibilité au PEA. Il existe une certaine tolérance et les banques offrent généralement un peu de répi à ses clients pour se conformer à la règlementation : une clôture trop brutale risquerait de faire fuir les clients !

De plus, sachez que certains PEA possèdent des titres qui sont désormais plus éligibles au PEA : par exemple, certains PEA continuent d'avoir des titres d'entreprises foncières. En effet, la perte d'éligibilité est survenue plus tard et les porteurs ont gardé le droit de conserver leurs titres. Néanmoins, s'ils vendent, ils ne pourront plus en racheter. Ainsi, il n'existe pas d'automatismes brutaux qui clôturent en masse les PEA qui ne respecteraient pas à la lettre la règlementation.

Néanmoins, je vous conseille la plus grande rigueur et surtout ne pas tenter le diable : vendez vos ETF qui ne seront plus éligibles et n'hésitez pas à racheter les nouveaux trackers équivalents.

Que dois-je faire et combien cela va-t-il me coûter ?

Vous n'avez pas d'autres choix que de vendre les trackers qui ne seront plus éligibles avant juillet 2019. Et s'ils existent, vous pouvez racheter les trackers équivalents qui seront bien éligibles au PEA. C'est donc un simple transfert de produits financiers, normalement sans impact sur vos performances de portefeuille, aux frais de transaction près !

Attention à prendre en compte les frais de courtage qui dépendront de votre banque

En effet, vous allez devoir payer des frais de courtage pour la vente et pour l'achat. Je vous invite à relire mon comparatif détaillé des offres de PEA pour avoir une idée de ce que cela peut vous coûter en fonction du montant de vos ordres. Cela ne devrait pas être énorme mais c'est à savoir.

Est-ce que cela concerne aussi l'assurance-vie et le compte-titres ordinaire ?

Non, l'assurance-vie et le compte-titres ordinaire ne sont absolument pas impactés par cette modification dans la gamme de produits Amundi.

Est-ce que ces changements d'éligibilité au PEA sont fréquents ?

En réalité, c'est plutôt très rare. Il est vrai qu'Amundi a procédé à deux vagues importantes de modifications dans sa gamme d'ETF (en avril 2018 et maintenant en mai 2019) mais sinon ce sont généralement des produits très stables et parfaits pour une gestion passive. C'est d'autant plus vrai que les produits phares (les trackers MSCI World) ne sont pas impactés par ce changement de 2019.

Quant à Lyxor, ils n'ont pas toucher à leur coeur de gamme de trackers depuis pas mal de temps. Il faut quand même surveiller l'actualité de ces trackers (en suivant mon blog ou mon compte Twitter Investir son argent) ainsi que les courriers que vous envoient votre banque ou courtier en charge de votre PEA. Mais dans l'ensemble, cela reste quand même de la gestion très passive avec les ETF.

Concrètement, quels sont les trackers ETF impactés ?

Voici la liste des trackers ETF d'Amundi qui ne seront plus éligibles à partir du 29 juillet 2019, ainsi que leur nouveau produit équivalent éligible au PEA :

AMUNDI MSCI EUROPE UCITS ETF - EUR (C) LU1681042609 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA MSCI EUROPE UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412038

AMUNDI MSCI EM LATIN AMERICA - UCITS ETF - EUR (C) LU1681045024 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA MSCI EM LATIN AMERICA UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412004

AMUNDI MSCI EM ASIA- UCITS ETF - EUR (C) LU1681044480 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA MSCI EMERGING ASIA UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412012

AMUNDI MSCI EMERGING MARKETS - UCITS ETF - EUR (C) LU1681045370 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA MSCI EMERGING MARKETS UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412020

AMUNDI S&P 500 - UCITS ETF - EUR (C) LU1681048804 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA S&P 500 UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412285

AMUNDI S&P 500 - UCITS ETF – Daily Hedged EUR (C) LU1681049109 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA S&P 500 UCITS ETF – Daily Hedged EUR (C/D) FR0013412293

AMUNDI NASDAQ-100 - UCITS ETF - EUR (C) LU1681038243 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA NASDAQ-100 UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412269

AMUNDI JAPAN TOPIX - UCITS ETF - EUR (C) LU1681037609 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA JAPAN TOPIX UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013411980

AMUNDI JAPAN TOPIX - Daily Hedged EUR (C) LU1681037864 à remplacer par
AMUNDI ETF PEA JAPAN TOPIX UCITS ETF – Daily Hedged Euro (C/D) FR0013411998

Voici la liste des trackers ETF d'Amundi qui ne seront plus éligibles à partir du 29 juillet 2019 et qui n'ont malheureusement pas de nouveau produit équivalent :

AMUNDI ETF MSCI UK UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010655761
AMUNDI ETF MSCI EUROPE BANKS UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010688176
AMUNDI ETF MSCI EUROPE CONSUMER DISCRETIONARY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010688184
AMUNDI ETF MSCI EUROPE CONSUMER STAPLES UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010688168
AMUNDI ETF MSCI EUROPE HEALTHCARE UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010688192
AMUNDI ETF MSCI EUROPE INDUSTRIALS UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010688218
AMUNDI ETF MSCI EUROPE UTILITIES UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010688234
AMUNDI ETF MSCI EUROPE COMMUNICATION SERVICES UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010713735
AMUNDI ETF MSCI WORLD EX EMU UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010756114
AMUNDI ETF STOXX EUROPE 50 UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010790980
AMUNDI ETF MSCI EUROPE MATERIALS UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010791137
AMUNDI ETF MSCI EUROPE EX EMU UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010821819
AMUNDI ETF MSCI EUROPE ENERGY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010930644
AMUNDI ETF MSCI EUROPE BUYBACK UCITS ETF - EUR (C/D) FR0012805687
AMUNDI ETF ISTOXX EUROPE MULTI-FACTOR MARKET NEUTRAL UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013284304

Enfin, voici la liste des trackers ETF d'Amundi qui restent éligibles au PEA :

AMUNDI CAC 40 UCITS ETF DR - EUR (C) LU1681046931
AMUNDI CAC 40 UCITS ETF DR - EUR (D) LU1681047079
AMUNDI ETF MSCI FRANCE UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010655704
AMUNDI ETF DAX UCITS ETF DR - EUR (C/D) FR0010655712
AMUNDI FTSE MIB UCITS ETF - EUR (C) LU1681037518
AMUNDI ETF MSCI ITALY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010655720
AMUNDI ETF MSCI SPAIN UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010655746
AMUNDI ETF MSCI NETHERLANDS UCITS ETF - EUR LU1681044217
AMUNDI ETF PEA S&P 500 UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412285
AMUNDI ETF PEA S&P 500 UCITS ETF – Daily Hedged EUR (C/D) FR0013412293
AMUNDI ETF PEA NASDAQ-100 UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412269
AMUNDI RUSSELL 2000 UCITS ETF - EUR (C) LU1681038672
AMUNDI RUSSELL 2000 UCITS ETF - USD (C) LU1681038839
AMUNDI MSCI USA UCITS ETF - EUR (C) LU1681042864
AMUNDI MSCI USA UCITS ETF - USD (C) LU1681042948
AMUNDI ETF PEA JAPAN TOPIX UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013411980
AMUNDI ETF PEA JAPAN TOPIX UCITS ETF – Daily Hedged Euro (C/D) FR0013411998
AMUNDI MSCI CHINA UCITS ETF - EUR (C) LU1681043912
AMUNDI MSCI CHINA UCITS ETF - USD (C) LU1681044050
AMUNDI ETF PEA MSCI EUROPE UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412038
AMUNDI EURO STOXX 50 UCITS ETF DR - EUR (C) LU1681047236
AMUNDI EURO STOXX 50 UCITS ETF DR - EUR (D) LU1681047319
AMUNDI EURO STOXX 50 UCITS ETF DR - USD (C) LU1681047400
AMUNDI EURO STOXX 50 UCITS ETF DR - DAILY HEDGED USD (C) LU1681047582
AMUNDI PRIME EUROZONE UCITS ETF DR - EUR (D) LU1931974429
AMUNDI INDEX MSCI EMU - UCITS ETF DR - EUR (C) LU1602144575
AMUNDI ETF MSCI EMU HIGH DIVIDEND UCITS ETF - EUR (C) FR0010717090
AMUNDI ETF EURO STOXX SMALL CAP UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010900076
AMUNDI ETF PEA MSCI EM LATIN AMERICA UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412004
AMUNDI ETF PEA MSCI EMERGING ASIA UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412012
AMUNDI ETF PEA MSCI EMERGING MARKETS UCITS ETF - EUR (C/D) FR0013412020
AMUNDI MSCI WORLD UCITS ETF - EUR (C) LU1681043599
AMUNDI MSCI WORLD UCITS ETF - USD (C) LU1681043672
AMUNDI ETF LEVERAGED EURO STOXX 50 DAILY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010756072
AMUNDI ETF LEVERAGED CAC 40 DAILY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010756064
AMUNDI ETF LEVERAGED MSCI USA DAILY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010755611
AMUNDI ETF SHORT EURO STOXX 50 DAILY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010757781
AMUNDI ETF SHORT MSCI USA DAILY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010791194
AMUNDI ETF SHORT CAC 40 DAILY UCITS ETF - EUR (C/D) FR0010717124

Ma liste 2019 des meilleurs trackers éligibles au PEA n'est donc plus à jour aujourd'hui mais je compte en refaire une toute belle pour 2020. Restez connecté(e)s !

Interview des fondateurs du site Avenue des investisseurs


Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous présenter une interview des créateurs du site internet Avenue des investisseurs. Les fondateurs m'ont contacté et proposé un article sous forme d'interview. J'ai trouvé l'idée excellente : il faut toujours croiser les points de vue et s'enrichir d'informations de sources variées. Donc si vous avez aussi envie de partager vos analyses et points de vue autour de l'économie et la finance, n'hésitez pas à me contacter via le formulaire dans la barre latérale.

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter, notamment votre formation et votre parcours professionnel et personnel ?

Nous avons créé le site Avenue des investisseurs (ADI) début 2018 en associant nos compétences et nos goûts autour d’une passion commune : l’investissement.

Nicolas est diplômé en finance-comptabilité, il travaille en finance et s’intéresse particulièrement aux placements dits bon père de famille : assurance-vie, immobilier, etc. Ludovic est chercheur et travaille dans le secteur des biotechnologies et il s’intéresse surtout à la bourse.

Pouvez-vous nous parler un peu de votre site Avenue des investisseurs ? Quel est l’objectif de votre site web ? Est-ce que vous réfléchissez à des évolutions aussi bien sur le fond que la forme ?

ADI vise à vulgariser la finance personnelle, pour expliquer l’investissement simplement et que ce soit accessible au plus grand nombre : des plus jeunes aux plus anciens, des plus modestes aux plus riches. Nous souhaitons apporter une éducation financière pour que les Français fassent des choix de placement et d’investissement raisonnés, c’est notre ambition : mieux épargner et investir pour vivre mieux.

Depuis plus de 10 ans que nous investissons à titre personnel, nous avons beaucoup appris et nous avions à cœur de partager nos connaissances, d’abord avec nos proches puis avec le plus grand nombre via le site. Ainsi, Avenue des investisseurs ne se contente pas de faire des comparatifs d’assurance-vie ou de banque, mais avant tout donne un guide de l’épargne : comment bien placer (notions d’allocation patrimoniale, d’horizon de placement, de diversification, etc.), comment investir en immobilier, comment investir en bourse, est-ce utile de défiscaliser et comment, etc.

ADI est en évolution constante : les retours des lecteurs sont très encourageants et cela nous motive à publier régulièrement de nouveaux articles pour toujours mieux informer (on se rend compte que le sujet est vaste et profond !) et nous comptons mettre en place une newsletter.

Un récent sondage montre que 73 % français considère l’or comme un bon investissement refuge pour son épargne. De plus, depuis de longues années maintenant, les études montrent que les français sont plutôt frileux vis-à-vis des placements en bourse. Pensez-vous qu’en France, les particuliers sont de bons investisseurs ? Que faudrait-il faire et développer pour améliorer l’investissement des particuliers ?

Bonne question, il y aurait beaucoup à dire et à faire. Car malheureusement les Français sont réputés être de piètres investisseurs (fâcheuse tendance à stocker sur livret A et compte courant même à long terme et à mal investir en immobilier) et les études internationales le prouvent (mauvaise compréhension de l’économie et de la finance basique). La faute à une éducation financière inexistante. Et puis les Français se reposent beaucoup sur notre système de retraite par répartition (excès de confiance ?). Notre site cherche à apporter sa modeste pierre à l’édifice.

Il serait bon d’inscrire au programme au lycée un cours d’économie domestique pour inculquer quelques notions fondamentales (tenir son budget et ne pas dépenser plus que ses revenus, se dégager une capacité d’épargne, les placements, les rendements, la diversification, etc.) et sensibiliser aux risques (les crédits pour investir versus crédits consommation, les placements atypiques et pièges sur internet, etc.). Par ailleurs, il faut distiller un bon état d’esprit : il serait bon aussi que nos médias et hommes politiques cessent de diaboliser la bourse et les actionnaires, alors qu’ils sont utiles à l’économie (dans le même temps ils déplorent que nos sociétés françaises se fassent racheter par des étrangers, ce n’est pas cohérent alors que l’on n’encourage pas l’actionnariat français). Ceci dit, il y a des initiatives qui vont dans le bon sens : à Paris, la Cité de l’économie ouvre ses portes à partir de juin 2019 pour apporter une culture économique et financière à ses visiteurs.

Les épargnants français considèrent toujours l'or comme une bonne valeur refuge

Quant à l’or, si on peut le voir comme un placement refuge, nous le voyons plutôt comme une sorte d’assurance. Mais il ne faut pas oublier que l’or ne délivre pas de rendement (ni loyer, ni intérêts, ni coupon, ni dividende) et que c’est purement spéculatif : on ne peut compter que sur la plus-value (et les cours sont plutôt atones depuis plus de 10 ans).

Lyxor a sorti en début d’année un nouveau tracker obligataire, le premier éligible au PEA. Que pensez-vous de ce nouveau produit ? Est-ce intéressant pour un investisseur particulier ?

Dans PEA, il y a A pour actions. Alors c’est original de pouvoir investir en obligations au sein du PEA. Pour investir en obligations, nous continuons à penser qu’il n’y a rien de mieux que les fonds euros dans le cadre de l’assurance-vie.

D’une manière générale, nous sommes partisans de l’investissement simple : ce que l’on souhaite sécuriser va en fonds euro de bonnes assurances-vie, et ce que l’on souhaite dynamiser et investir à long terme va en trackers sur un PEA ou en immobilier. Ainsi, on diversifie sur les actifs (obligations, actions et immobilier) selon son horizon de placement et son allocation patrimoniale, et en profitant des meilleures niches fiscales françaises (PEA, assurance-vie et résidence principale).

L’investissement passif au travers des ETF ayant de faibles frais de gestion connait un succès grandissant depuis une dizaine d’années maintenant. Certains analystes mettent en avant le risque que représente la gestion passive : forte concentration sur certaines valeurs, trop forte corrélation entre certains actifs, les marchés ne sont pas toujours efficients, etc. Pensez-vous que le succès grandissant de la gestion passive pourrait représenter un nouveau danger pour les marchés, et les rendre (paradoxalement) moins efficients ?

Effectivement, les trackers séduisent de plus en plus les investisseurs en bourse. C’était déjà le cas aux Etats-Unis depuis longtemps, et succès grandissant en France (et bien mérité) depuis quelques années.

Les trackers représentent-ils un danger pour les marchés ? Vous soulevez une question intéressante. Certains économistes s'inquiètent du poids grandissant des ETFs et craignent que cela nuise à l'efficience des marchés. Actuellement, nous pensons que les fonds de gestion active et les investisseurs en direct constituent encore une part importante des acheteurs et qu'ils assurent l'efficience des marchés. Si on essaie de raisonner à moyen/long terme, supposons que l'on arrive à une situation où le poids des ETF entraînerait des valorisations farfelues pour certaines entreprises, notamment en cas de marchés boursiers chahutés et volatils. À ce moment, les analystes et les stock-pickers pourraient tirer parti de cette inefficience en se concentrant les fondamentaux des entreprises (chiffre d'affaires, bénéfices, perspectives de croissance, etc.) pour générer de la surperformance.

Ainsi, les fonds de gestion actifs sachant analyser les anomalies de valorisation pourraient trouver un regain de popularité et à nouveau attirer des investisseurs. À terme, on peut donc penser qu'il devrait exister un équilibre entre gestion passive et active.

Quel est votre sentiment de marché sur les actions pour 2019 et 2020 ? Quels seront les grands sujets à surveiller (guerre commerciale, les nouvelles technologies, etc.) ?

On ne s’aventure pas à faire des pronostics boursiers : trop casse-gueule et nous n’avons pas de boule de cristal. Nombreux sont les professionnels à crier à la bulle depuis des années, et pourtant les marchés grimpent de plus belle (à part une baisse de type respiration de marché de moins de 10 % fin 2018, vite rattrapée début 2019). Nous avons beau surveiller les nouvelles (conflits, ruptures technologiques, etc.), il y a constamment des nouvelles stressantes donc toujours constamment matière à chahut des marchés.

Les marchés financiers sont constamment chahutés par l'actualité

Aussi, nous ne dévions pas de notre stratégie : on recommande de rester investi selon son allocation patrimoniale, qui dépend elle-même de son horizon de placement et de sa tolérance au risque. Pour Nicolas par exemple, cela se traduit par un budget risque de 20 % en actions, par tous les temps (phases euphoriques ou phases désespoir des marchés). Ainsi cela revient à alléger quand les marchés ont monté pour retourner à 20 % actions, et à renforcer le portefeuille quand les marchés ont baissé pour revenir à 20 % actions. Autrement dit, naturellement avec cette méthode on vent haut et on rachète bas et on reste constamment collé à son allocation patrimoniale.

Que pensez-vous du marché immobilier en France, notamment en cette période de taux d’emprunt au plus bas historique ? Est-ce qu’il faut continuer à saisir ces opportunités ?

Les taux bas ne doivent pas être un prétexte pour s’endetter et acheter tout et n’importe quoi. On assiste à une surchauffe à Paris et les plus grandes villes Françaises et on se méfie. Bulle ou pas bulle ? Toujours est-il que les taux bas ont provoqué une bulle des liquidités qui a alimenté les prix dans les grandes villes.

Donc profitons des taux bas d’accord, mais tout en étant toujours vigilant sur la rentabilité de l’investissement immobilier en se posant les bonnes questions : le bien est-il en bon état ? Demande locale solvable ? Comment optimiser le montage fiscal (Location Meublée Non Professionnelle) ?Quel sera mon cashflow (autofinancement) ? Le rendement brut et net ? Les perspectives de valorisation du bien dans ce quartier et cette ville ? Bref, il faut toujours faire ses devoirs.

Enfin, un petit dernier mot sur le Bitcoin et les cryptomonnaies : quelle est votre opinion sur ces nouveaux actifs financiers ?

Nous sommes très réservés sur les cryptomonnaies en général. Nous les plaçons dans la catégorie des investissements exotiques, qui ne doivent pas peser plus de 5 % du patrimoine d’un ménage. Cela n’a pas empêché Nicolas d’en acheter (via le compte-titres ordinaire) en guise d’assurance tel de l’or, mais en connaissance de cause : c’est très spéculatif, alors moins de 1 % de son patrimoine, car cela peut valoir 0 demain tout comme s’envoler très haut, l’avenir nous le dira.
Un grand merci à Nicolas et Ludovic pour avoir pris le temps de répondre à mes questions !

Mon bilan après 5 ans avec une banque en ligne

Très satisfait de ma banque en ligne Fortuneo

Voilà maintenant 5 ans que j'utilise avec mon épouse une seule banque en ligne pour toutes nos dépenses : Fortuneo. Nous y logeons de plus nos assurances-vie, nos livrets A et LDDS ainsi que nos deux PEA et PEA-PME. Et nous le regrettons absolument pas, bien au contraire !

Tout d'abord, niveau qualité du service, nous n'avons connu aucun problème. J'ai déjà contacté le service client directement via la messagerie en ligne pour des questions sur l'ouverture d'assurance-vie ou de livrets pour mes enfants, et j'ai eu mes réponses très rapidement. De plus, je n'ai jamais été harcelé par le service client ni par des partenaires pour me vendre d'autres services.

Quant à l'interface du site pour gérer son compte, il est clair que ce n'est pas le plus beau esthétiquement mais c'est simple et efficace. Rapide et très rarement en maintenance, c'est un bon point vu que vous allez devoir tout faire en ligne. Vous pouvez gérer vos plafonds de paiement de cartes de crédits, consulter les tarifs, ouvrir des livrets, échanger avec la banque, consulter vos documents administratifs, etc.

Le tarif, lui, est quasiment imbattable. Concernant la gestion quotidienne, nous avons 2 cartes Gold et comme vous pouvez le voir, depuis 2014, les frais annuels n'ont pas bougé d'un centime. Je paye donc seulement 30 euros tous les ans pour assurer mes deux moyens de paiement (Mastercard Gold pour mon épouse et moi-même). Autrement, il n'y aucun autre frais cachés ! Nous pourrions passer à la gamme supérieure de cartes (Mastercard Platinum) sans aucun frais non plus. Sachez qu'avec une Gold ou une Platinum, vous bénéficiez de plafonds de paiement très élevés, des assurances sur vos voyages ou quand vous skiez ainsi que de services particuliers payant à la demande (conciergeries, fleuristes, taxis, etc.).

Frais annuels depuis 2014 dans ma banque en ligne

Pour le PEA, j'ai déjà fait un comparatif des différents frais pour un PEA dans un précédent billet, et Fortuneo propose une gamme de tarifs très compétitifs. Idem pour l'assurance-vie où nous avons un large choix de fonds et très peu de frais de gestion. Fortuneo propose deux fonds en euros, dont un particulièrement performant (Suravenir Opportunités) qui figure parmi les meilleurs du marché. Parmi toutes les banques en ligne (voir mon comparatif 2019), c'est Fortuneo qui propose le meilleur choix de fonds pour une assurance-vie avec des fonds en Euros parmi les meilleurs du marché, un tracker MSCI World (celui de Lyxor), des fonds avec des obligations mondiales et des fonds immobiliers avec des rendements moyens supérieurs à 5 %.

Concernant les points faibles, on pourrait regretter les points suivants :
  • Impossibilité de déposer des espèces. Donc si vous êtes commerçant ou que vous avez une activité générant beaucoup d'argent en espèces, je vous déconseille de n'avoir que Fortuneo comme banque.
  • L'encaissement des chèques se fait par envoi postal, et ils ne fournissent pas d'enveloppe pré-affranchis donc vous aurez ce petit frais supplémentaire à payer. Bien entendu, vous pouvez grouper vos envois.
  • Pas d'autres services proposés comme des assurances logement ou voitures.
Quant aux prêts immobiliers, Fortuneo les propose depuis peu mais je n'ai pas pu tester en détails donc je ne sais pas ce que ça vaut.

Enfin, c'est vrai que de nombreuses personnes hésitent à n'avoir qu'une banque en ligne et donc qu'un seul moyen de paiement (ou deux si vous êtes en couple). Il y a toujours cette crainte que la carte soit bloquée ou inutilisable, et donc d'être coincé(e) en attendant la résolution du problème. Cependant, je crois que ce risque existe pour n'importe quelle banque, qu'elle soit uniquement en ligne ou non.

Si vous souhaitez tester une banque en ligne sans aucun engagement et bénéficier d'une prime de 150 euros pour l'ouverture d'un compte et 300 euros pour une assurance-vie, n'hésitez pas à utiliser mon code de parrainage Fortuneo : 12644522. Vous aurez une meilleure prime que si vous vous inscrivez sans code parrain ! En règle général, quand vous souscrivez à une nouvelle banque, je vous conseille fortement d'utiliser un code parrainage pour bénéficier de primes (vous en trouverez sans problème sur Internet).

Profitez de l'offre de parrainage Fortuneo

iGraal, Shopmium : que valent vraiment les applications de cashback ?

Shopmium et iGraal, deux références de cashback

Aujourd'hui, je vous propose un petit billet sur deux célèbres applications de cashback, censées aider à réaliser des économies.

Qu'est-ce que le cashback ? Le concept (venu des Etats-Unis) consiste à vous rembourser une partie de vos achats sur Internet ou dans vos commerces habituels, à travers une affiliation, c'est-à-dire un achat motivé par l'application.

Plus concrètement, prenons l'exemple de Shopmium, une des applications de cashback les plus populaires. Cette application, très simple d'utilisation, propose régulièrement des réductions sur des nouveaux produits. Il vous suffit alors d'acheter votre produit dans votre magasin habituel (en fonction des offres) puis d'envoyer une photo du ticket de caisse et du produit acheté comme preuves. L'application vous rembouse ensuite directement sur Paypal une partie de votre achat ! Si vous souhaitez tester, c'est gratuit et sans engagement. De plus, en utilisant mon code parrain W9N6F, vous aurez une petit cadeau (en ce moment : une boite de glaces Mars offerte).

Quant à iGraal, il s'agit d'une autre référence en terme de cashback. En passant par l'application ou via leur site internet, vous faites vos achats de manière habituelle dans vos enseignes (Darty, Fnac, etc.) et vous recevez ensuite un remboursement partiel dans votre cagnotte, de 1 % jusqu'à 40 % parfois du prix d'achat. De plus, iGraal propose aussi régulièrement de nombreux bons de réduction à imprimer puis à utiliser dans les grandes chaines de distribution (Leclerc, Carrefour, Auchan, etc.).

Comment se rémunèrent ces entreprises de cashback ?

Ce ne sont absolument pas des arnarques mais simplement un modèle économique qui fonctionne sur l'affiliation. En mettant en avant des produits ou des magasins, et en vous incitant à acheter, ces entreprises de cashback touchent une commission de la part des vendeurs ou fabricants de produits. Une partie de cette commission vous est ensuite redistribuée sous forme de remboursement.

Bien sûr, pour que cela fonctionne, il faut que ces entreprises de cashback drainent suffisamment d'utilisateurs (plusieurs dizaines/centaines de milliers) pour que les distributeurs ou les fabricants voient un réel effet à proposer des offres sur leurs plateformes. C'est en fait une nouvelle façon de faire de la promotion ou de la publicité.

Combien peut-on espérer économiser avec Shopmium ou iGraal ?

Si vous vous contentez d'acheter des produits que vous auriez quand même achetés sans passer par l'application, alors oui vous pouvez économiser entre quelques pourcents et 50 % du prix d'achat. Cela peut sembler alléchant à première vue mais en fait, vous allez vous rendre compte que la plupart des promotions et réductions ne sont pas forcément indispensables pour votre consommation habituelle.

La grande erreur est de céder aux tentations, et de se mettre à acheter plus (dont des produits qui ne vous seront pas forcément utiles) en croyant que vous économiserez plus. Surconsommer ne vous aidera certainement pas à épargner plus...

En conclusion, je vous invite à tester ces applications qui peuvent vous rapporter un peu d'argent lors de vos périodes d'achats. Par contre, faites très attention à ne pas céder à la tentation et que ces applications ne vous poussent pas à la sur-consommation qui ferait qu'anéantir toutes les économies que vous pourriez réaliser avec le cashback ! N'achetez que ce que vous aviez prévu d'acheter.... Si vous respectez cette règle, avec vous pouvez espérer économiser quelques dizaines d'euros par mois avec Shopmium et iGraal en fonction de votre niveau de consommation. Rien d'extraordinaire mais c'est toujours bon à prendre.

Attention à ne pas céder aux tentations de toutes les promotions

Quelles sont les différentes possibilités pour fermer son PEA ?

Les différentes possibilités de cloturer son PEA

Le PEA est un support d’investissement long terme qu’il faut garder au minimum 5 ans pour bénéficier de son principal avantage fiscal : celui de ne pas payer l’impôt sur les revenus sur les plus-values générées. Je pense qu’il est même préférable de le garder le plus longtemps possible (plus de 10 ans par exemple) en y versant régulièrement une partie de vos économies pour faire fructifier au mieux votre épargne : n’oubliez pas la magie des intérêts composés et que les plus-values génèrent elles-mêmes des plus-values ! De plus, les actions sont des produits intéressants pour un investissement long terme (même si les médias donnent une image biaisée très court-termiste de la finance...).

Mais une fois votre épargne bien valorisée se pose alors la question de comment sortir votre argent. Le PEA propose plusieurs options pour débloquer l’épargne. Voici un petit tour d’horizon. Pour rappel : tout ceci est aussi valable pour le PEA-PME, sous exactement les mêmes conditions.

Fermer son PEA avant 5 ans

Avant son cinquième anniversaire, fermer son PEA signifie que vous renoncer aux avantages fiscaux. Vous paierez donc à la fois les prélèvements sociaux et l'impôt sur les revenus sur les plus-values obtenues. C'est un très mauvais choix au vue de la fiscalité donc surtout ne le faites pas !

Fermer son PEA entre son cinquième et huitième anniversaire

Au-delà de 5 ans après l'ouverture de votre PEA (seule la date d'ouverture compte), vous conservez vos avantages fiscaux, c'est-à-dire que vous ne paierez pas d’impôt sur les revenus mais seulement les prélèvements sociaux sur les plus-values. Par contre, avant 8 ans, une fermeture anticipée du PEA entraine sa clôture complète : vous devrez liquider tout votre portefeuille (vendre toutes vos actions) et rouvrir un nouveau PEA pour prendre date.

Cette option peut être intéressante si vous souhaitez acheter votre logement principal ou financer un projet important qui vous tient à coeur, et qui ne peut pas attendre. N'oubliez pas ensuite de rouvrir dans la foulée un nouveau PEA pour prendre date, même si vous ne versez que le minimum (quelques dizaines d'euros en fonction des banques).

Fermer son PEA après 8 ans

Après 8 ans, la fermeture du PEA n'entraine pas sa clôture immédiate. Vous bénéficiez des mêmes avantages qu'expliqués précédemment et en plus votre PEA reste ouvert. Vous pouvez donc continuez à faire des achats et des ventes, à retirer progressivement vos liquidités, vous garderez l'ancienneté. Cependant, vous ne pourrez plus effectuer de nouveaux versements d'argent.

Cet inconvénient est très pénalisant si vous n'avez pas atteint votre plafond de versements et que vous avez encore de l'épargne à investir dans les prochaines années. Il vaut mieux parfois clôturer complètement son PEA pour en ouvrir un nouveau, et pouvoir continuer à y verser une partie de ses économies. Par contre : attention aux nombreux frais associés, notamment dans la revente de toutes vos actions et trackers.

Par contre, si vous avez atteint le plafond de vos versements (150 000 euros pour le PEA, 75 000 euros pour le PEA-PME), alors il n'y a plus aucun inconvénient à retirer partiellement vos liquidités après le huitième anniversaire. Vous serez alors libre d'utiliser l'argent de votre PEA comme bon vous semble.

Fermer son PEA en rente viagère

Il existe une dernière option pour fermer son PEA et qui n'est pas souvent utiliser : c'est la sortie en rente viagère après le cinquième anniversaire (avant 5 ans, vous perdez les avantages fiscaux donc à ne pas faire). Le principe est que votre banque ou assureur va utiliser l'argent de votre PEA pour vous verser tous les mois une rente jusqu'à votre décès dont le montant dépendra de nombreux facteurs : âge, santé, situation personnelle, etc.

Les montants n'entrent pas dans le calcul de l'impôt sur les revenus et sont seulement soumis aux prélèvements sociaux, comme dans le cas d'une fermeture classique du PEA après 5 ans.

Vous pouvez vous rapprochez de votre banque ou assurance pour faire une simulation mais bien souvent, ce n'est intéressant que si vous pensez vivre très longtemps. C'est un pari risqué que peu d'épargnants prennent. Si vous avez un retour d'expérience, n'hésitez pas à le partager dans les commentaires.

A vous de choisir !

Comment réduire ses dépenses de voiture ?

[MISE A JOUR du 19/12/2022] Le covoiturage commence à être grandement financé par l'Etat et les applications qui cherchent à grandir très rapidement. C'est vraiment le bon moment pour se lancer, et profiter des bonus et cadeaux offerts. A partir du 1er janvier 2023, l'Etat vous offrira même 100 € pour ceux qui se lancent dans le covoiturage.

Les 2 applications phare de covoiturage sont actuellement :
Karos : premier trajet gratuit + 5 € offerts + un cadeau de bienvenue avec le code parrain TMWUFB
BlaBlaCar Daily : 10 € offerts + 15 € de chèques carburant + un cadeau avec le code parrain XRGJZE

Profitez-en rapidement !

Apprenez à économiser sur vos dépenses de véhicules

Si dans votre foyer, vous utilisez plus d'une voiture tous les jours alors il est fort probable que les dépenses liées aux véhicules soit un de vos principaux postes de dépenses (après votre loyer ou prêt immobilier).

En effet, cela peut paraitre suprenant mais si vous comptez toutes les dépenses liées à une voiture (achat, entretien, assurance et carburant), vous vous rendrez compte que le carburant n'est qu'une partie mineure et qu'un véhicule vous coûte bien plus que cela en réalité. D'autant plus qu'une voiture ne fait que perdre de sa valeur au fil du temps contrairement à un bien immobilier.

Prenez par exemple un véhicule acheté 15 000 euros, que vous revendrez 4 000 euros après avoir roulé avec 140 000 km sur 7 ans (scénario plutôt réaliste) : au final, cela revient à 130 euros par mois juste pour la partie achat ! A cela il faut ajouter mensuellement les 50 à 70 euros de carburant, 20 à 40 euros d'assurance et enfin l'entretien très variable pouvant aller de 15 à 80 euros.

J'ai fait un retour d'expérience chiffré sur l'usage de mes 2 véhicules (un pour ma femme, un pour moi) sur les 5 dernières années, sachant que nous faisons environ chacun 20 000 km annuel chacun. En moyenne, nous dépensons donc 230 euros par mois par véhicule, tout compris ! Et voici la répartition en valeur et pourcentage par type de dépenses, en moyennes mensuelles par véhicule. Je n'ai pas compté les contraventions, parking ou péage mais ces frais sont trop spécifiques et difficiles à comparer.

Mes dépenses mensuelles moyennes par voiture

Si comme moi, l'usage de vos véhicules représente un poste majeur de vos dépenses, alors voici quelques bonnes pratiques et astuces pour réduire les frais.

Privilégiez l'achat chez des mandataires réputés

De plus en plus de mandataires fleurissent sur le marché. Ces mandataires proposent des voitures neuves à des prix extrêmement compétitifs, bien souvent meilleurs qu'en concession. Pourquoi ? Parce que les mandataires négocient l'achat de très gros volumes de véhicules et importent aussi des véhicules étrangers (en Union Européenne principalement) ayant des caractéristiques techniques identiques au marché français.

Avec un mandataire, vous pouvez espérer une réduction de 5 à 20 % lors de l'achat de votre véhicule. Par contre, il vous sera plus difficile d'obtenir votre véhicule totalement personnalisé. Attention toutefois aux arnaques : vérifiez en avance sur Internet la réputation de votre mandataire, ne participez pas à des schémas de financement complexes et restez méfiants face à des offres trop alléchantes. Internet vous permet désormais de vous faire une idée des prix du marché, des promotions en cours, sur tous les véhicules, donc renseignez-vous avant de faire votre essai véhicule.

L'occasion est plus risqué mais beaucoup plus rentable que le neuf

Un véhicule perd énormément de sa valeur lors des 20 000 premiers kilomètres, pouvant aller de 20 à 25 % de son prix d'achat. Sur des sites comme Le Bon Coin ou La Centrale, vous trouverez de nombreuses offres intéressantes de véhicules. Bien sûr, toutes les offres ne se valent pas et il faut aussi rester très méfiants sur les prix trop beaux pour être vrais. Malgré cela, vous pouvez facilement faire de bonnes affaires sur Internet. N'hésitez pas à solliciter un de vos proches qui s'y connait un peu en voiture pour faire l'essai avec le vendeur. Sur Internet, on peut même louer les conseils d'experts pour assurer son achat d'occasion.

Adoptez une éco-conduite pour réduire votre consommation

C'est certainement la manière la plus simple et pourtant très efficace de faire des économies de carburant. L'éco-conduite consiste à adopter une conduite souple, limiter les freinages et les accélérations brusques, privilégier le frein moteur (en baissant les vitesses), éviter le sur-régime et limiter l'usage de la climatisation ou du chauffage.

En plus de faire des économies de carburant, vous ferez aussi un beau geste pour l'environnement. J'ai personnellement testé la conduite classique et l'éco-conduite où je faisais un effort particulier sur ma façon de rouler, et la réduction de consommation est de l'ordre de 10 %. Bien sûr, cela est variable en fonction de votre véhicule et de vos trajets, mais je vous invite à faire l'exercice et constater par vous-même l'évolution de la consommation de votre voiture. Et au-delà de la consommation de carburant, c'est aussi moins d'usure pour vos freins et organes mécaniques donc un entretien moins coûteux sur le long terme.

Devenez autonome pour l'entretien basique de votre véhicule

Qui n'a jamais eu de mauvaises aventures avec un garagiste ? L'entretien de son véhicule peut vite devenir un gouffre financier à partir de 100 000 km avec les problèmes techniques qui s'accumulent et les pièces détachées qui se font plus rares. Une manière très efficace pour réduire ces frais est de devenir autonome sur l'entretien basique : vidange, changement de pneus, batterie, essuies-glaces, plaquettes et disques...

Réparer sa voiture soi-même prend du temps mais permet de faire de grosses économies

Il existe de nombreux tutoriels et vidéos sur Internet pour se former. De plus, de nombreux sites comme Oscaro ou Mister-Auto vous permettent aussi d'acheter des pièces détachées à bon prix et bonne qualité. Après, la grande difficulté va résider dans vos compétences et habilités à réaliser les manipulations, ainsi que votre temps disponible pour réaliser ces opérations. Surtout que les voitures sont de plus en plus complexes, et donc difficile à entretenir. Enfin, vous aurez certainement besoin de beaucoup d'outils spécifiques. Cet outillage a un coût qui peut être long à amortir.

Une autre solution consiste à passer par des garages écoles où votre véhicule sera réparé par des apprentis. Certains garages écoles vous proposent aussi du prêt de matériels et un accompagnement pour vos réparations. Néanmoins, ces garages spécifiques sont rares et souvent complets à la réservation longtemps à l'avance...

Certaines personnes préfèrent alors rouler qu'avec des voitures à faible kilométrage (moins de 80 000 km), et donc revendre puis racheter régulièrement un véhicule. Cela prend aussi pas mal de temps et a un coût sauf si vous arrivez à faire toujours de très bonnes affaires. Ce n'est pas une solution que je préconise surtout que plus vous achetez souvent, et plus vous augmentez les risques de faire une mauvaise affaire.

Faites jouer la concurrence sur l'assurance

Grâce aux nouvelles lois de consommation, il est désormais très simple administrativement de changer d'assurance. Il vous suffit de contacter votre nouvel assureur qui se chargera de toutes les démarches avec votre ancienne assurance. C'est exactement le même principe que pour les banques.

De nombreux sites comparatifs existent sur Internet pour établir des devis. Vous pouvez les utiliser pour présenter régulièrement à votre assurance un devis concurrent, et espérer ainsi une réduction de tarif. Ou alors, vous pouvez décider aussi de changer complètement. Attention, pour avoir des tarifs avantageux, il est indispensable d'avoir un historique avec très peu d'accidents (responsable ou non) et de bris de glace. Sinon, cela risque de lourdement pénaliser votre dossier pour faire jouer la concurrence.

Réduisez les frais de parking avec OnePark

Connaissez-vous OnePark ? Ce site vous permet de réserver un parking par rapport au lieu où vous souhaitez vous rendre. Très simple d'utilisation, vous trouverez des parkings vraiment pas chers. Une fois la réservation faite, OnePark vous communique, en fonction du parking, le digicode à utiliser qui vous permettra de vous identifier. Vous pouvez annuler sans frais jusqu'à une heure avant ! Et en utilisant un code promo, vous pouvez même avoir 10 euros offert sur votre première réservation.

Mon retour d'expérience sur OnePark est vraiment très positif. J'arrive désormais à me garer sur Paris pour 24 heures à moins de 15 euros ! C'est un site que je vous recommande sans hésiter, et qui possède aussi une application mobile mais qui est encore un peu buggée. Attention toutefois : tous les parkings réservables ne se valent pas : certains sont sales, mal protégés... Je vous invite donc à lire les avis des utilisateurs avant chaque réservation.

Pourquoi le PEL n'est plus intéressant ?

PEL, encore une nouvelle taxation

La fiscalité du Plan Epargne Logement (PEL) a été revue à la hausse depuis janvier 2018. Pour rappel, le PEL est un plan d'épargne qui permet d'obtenir, sous conditions, un prêt immobilier à l'issue de la phase d'épargne.

Le PEL est très prisé par les français, avec un niveau d'encours proche des 260 milliards contre 360 milliards pour le livret A. Pourtant, depuis le premier janvier 2018, le PEL est devenu très peu intéressant pour votre épargne.

En effet, les gains sont désormais soumis à la flat tax ou prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, en plus des prélèvements sociaux (15,5 % à ce jour). On l'appelle prélèvement forfaitaire unique car le taux est de 30 %, peu importe votre dernière tranche d'imposition sur les revenus.

Ainsi, avec un taux brut actuel de 1 %, le rendement net du PEL ne sera plus que de 0,445 % soit bien inférieur au livret A ou au LDDS (soumis à aucun impôt ni prélèvements sociaux). Si vous souscrivez à un prêt immobilier à la fin de la phase d'épargne du PEL, vous aurez le droit à une prime d'état et le taux brut sera de 1,5 %. Mais là encore, cela ne fera qu'un taux net faiblard de 0,6675 %. En plus, avec les taux historiquement bas actuellement, le prêt immobilier possible par le PEL n'est clairement pas intéressant de nos jours.

Au final, le livret A et le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) qui offrent à eux deux un plafond cumulé de 34 950 € par personne, sont largement suffisants pour la plupart des personnes, et sont bien plus avantageux une fois la fiscalité déduite. Et heureusement, le gouvernement n'a pas l'intention de modifier la fiscalité de ces deux produits, et politiquement parlant cela serait en plus très risqué vu l'immense popularité de ces livrets d'épargne.

Et le PEA alors ? De même, le gouvernement est plus enclin à favoriser l'investissement en actions et régulièrement, le ministre de l'Economie insiste sur le fait que la fiscalité du PEA ne changera pas. Comme déjà évoqué plusieurs fois dans ce blog, ce n'est clairement pas l'épargne préférée des français (à tort !) et donc le gouvernement aura peu à gagner à taxer davantage le PEA. Je vous invite à relire mes articles sur comment gérer simplement un PEA et qui expliquent pourquoi c'est le meilleur support pour investir à long terme.

Profitez de cette aubaine pour ouvrir un PEA et apprennez à le gérer en toute simplicité en lisant ce blog !

Bourse : comment investir en Afrique dans un PEA ?

Les meilleurs actions éligibles PEA pour investir en Afrique

Le continent africain est en pleine mutation et évolue à grande vitesse. Récemment, un traité a été signé entre 45 pays pour créer une zone de libre-échange sur ce continent. Cela sera bientôt la plus grande zone de libre-échange au monde. De plus, de nombreux pays africains (Ghana, Ethiopie, Côte d'Ivoire...) affichent des taux de croissance à plus de 6 %.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, de nombreux gestionnaires et particuliers souhaitent investir dans l'économie africaine et profiter de son essor. Malheureusement, comme bien souvent, les "bons plans" sont plus difficilement accessibles pour les particuliers que pour les investisseurs institutionnels.

Je liste ici quelques actions et trackers éligibles au PEA pour investir sur le continent africain et exposer un peu son portefeuille à cette économie en forte croissance.

Bolloré et la Financière de l'Odet

Bolloré (et sa holding La Financière de l'Odet) est la valeur phare éligible au PEA pour s'exposer au continent africain. Ce groupe industriel y consacre une partie de ses activités dans le transport, la logistique, l'exploitations de ports, et aussi les médias dans de nombreux pays africains comme le Cameroun, Togo, Guinée, etc. Plus de 20 % du chiffre d'affaires de Bolloré est réalisé en Afrique.

Eutelsat

Eutelsat fait partie des plus grands opérateurs de satellites au monde, et a récemment montré son intérêt pour participer à la modernisation et transformation numérique de l'Afrique. Cependant, aujourd'hui et pour quelques années encore, la grande majorité de l'activité d'Eutelsat dépendra des pays développés.

Orange

L'opérateur historique des télécommunications en France est aussi celui qui a le plus investi dans le continent africain. Aujourd'hui, près de 15 % de son activité est concentré au Moyen-Orient et en Afrique. Si vous n'êtes pas frileux à investir dans ce secteur difficile et complexe des télécommunications et que vous souhaitez vous exposer un peu à la croissance des pays africains, alors Orange est la valeur qui répond à votre besoin.

Bouygues

Bouygues est un groupe industriel aux activités diverses allant du BTP aux télécommunications en passant par les médias. L'entreprise a affiché sa volonté d'investir l'Afrique mais aujourd'hui cela ne représente qu'à peine 4 % de son chiffre d'affaires.

Vinci

Vinci est un des leaders mondiaux de la construction et des services associés. Tout comme Bouygues, Vinci a montré son intérêt pour les pays africains bien que son activité reste encore très minoritaire sur ce continent avec aux alentours de 3 % de son chiffre d'affaires.

Liste de trackers éligibles PEA pour parier sur l'Afrique

Voici une liste de trackers (appelés aussi ETF) éligibles PEA pour parier sur la croissance africaine. Ce n'est pas une liste exhaustive donc n'hésitez pas à la compléter dans les commentaires.
  • LYXOR SOUTH AF PEA - FR0011871144 : ce tracker éligible au PEA permet d'investir sur l'Afrique du Sud, aujourd'hui un des pays africain ayant l'économie la plus développée et stable. Depuis 2014, ce tracker n'a pris que 10 %.
  • EASY ETF NEXT 11 - FR0010616656 : ce tracker est investi dans les pays considérés comme les prochains grands émergents (Corée, Mexique, Indonésie, Turquie, Philippines et Egypte). Même s'il n'est pas dédié à l'Afrique, la part de l'Egypte (presque 10 %) est importante et cela reste un bon support diversifié pour s'exposer à ces nouvelles économies. Depuis 2010, ce tracker a pris 20 %.

En conclusion

Il est malheureusement très difficile d'investir en direct sur l'Afrique via un PEA ou PEA-PME. Certaines valeurs sont exposés à ce continent mais cela ne représente pas la majorité de leur activité. Et rien ne dit aujourd'hui que ces entreprises seront des leaders dans les pays africains.

Avant de subir son OPA, l'entreprise CFAO était la seule pépite majoritairement exposée sur l'Afrique. Après un parcours boursier exemplaire, l'entreprise est désormais retirée de la côte.

Cependant, comme je le préconise dans ce blog, il faut diversifier au maximum ses placements et ne pas toujours se laisser tenter par les effets de mode. S'il est tentant d'investir dans les pays émergents et en forte croissance, sachez que vous êtes loin d'être les premiers à y penser, et que la valorisation associées à ces économies tient déjà compte du potentiel de croissance. De plus, les risques en termes de stabilité géopolique et économies sont importants et cela peut être lourd de conséquences sur les actions d'entreprises. Investir dans l'Afrique et les pays émergents dans l'ensemble ne doit pas représenter une part majoritaire de votre portefeuille, si vous souhaitez limiter les risques. De plus, à ce jour, la surperformance des actions africaines par rapport aux actions Monde ou du S&P 500 n'est absolument pas démontrée.

Quels fonds choisir dans son assurance-vie en complément de son PEA ?

Choisir ses fonds pour son assurance-vie n'est pas si difficile

Il n'y a pas besoin d'être un expert en investissement ou en finance pour bien choisir ses fonds pour investir l'argent de son assurance-vie. Le plus dur est de trouver une banque qui propose une large gamme de fonds et surtout très peu de frais de gestion, d'entrée et de sortie de capital.

La plupart des grandes banques en ligne (Fortuneo, Boursorama, BforBank, Monabanq, ING Direct) propose des contrats d'assurance-vie très compétitifs. Je ne peux que vous recommander ces banques qui offrent un niveau de service très bon, des frais extrêmement réduits et un large choix pour vos investissements.

Personnellement, mon assurance-vie est chez Fortuneo et j'en suis très satisfait. N'hésitez pas d'ailleurs à utiliser l'offre de parrainage pour bénéficier de 150 euros si vous souscrivez à une assurance-vie en utilisant mon code parrain Fortuneo 12644522 au moment de votre inscription (une prime bien meilleure que si vous souscrivez sans parrainage).

Comment bien répartir son épargne dans son assurance-vie ?

Partisan d'un gestion passive de type simple is the best, je vous conseille de diversifier vos placements de la manière suivante, qui est une règle facile à retenir et très efficace :
  • 25 % en fonds euros : le capital est garanti et vous offre un rendement généralement meilleur que les livrets habituels.
  • 25 % en SCPI ou SCI : cela vous permet de vous exposer au marché immobilier, avec un rendement régulier, sans les tracas d'être propriétaire en direct d'un bien physique.
  • 25 % en obligations : ces prêts long terme vous offre un rendement moyen pour une prise de risque très modéré.
  • 25 % en actions : il est préférable, comme dans un PEA, de privilégier les fonds ETF qui suivent un indice mondial large comme le MSCI World, pour avoir le minimum de frais de gestion. Fortuneo fait partie des rares banques à proposer un fonds ETF MSCI World pour son assurance-vie.
Cette répartition simple pour verser vos fonds vous garantit d'être exposer à différents actifs et profils de risques. Bien sûr, en fonction de l'évolution de chaque fonds, la répartition va être différente au fil du temps, mais vous pouvez programmer vos versements réguliers selon cette répartition.

N'oubliez pas, comme expliqué dans un précédent billet, pour la plupart des contrats d'assurance-vie, il n'y a pas de talons minimum de frais et donc vous pouvez faire des versements de sommes relativement faibles (50 euros par exemple) mais de manière plus régulière. Ainsi, vous profiterez des avantages de l'investissement progressif qui permet de lisser les aléas des marchés financiers.

Quels sont les meilleurs fonds suivant cette répartition ?

Parmi le large panel de fonds proposés par Fortuneo, j'ai choisi les suivants en faisant des versements réguliers tous les mois, répartis à 25 % sur chaque fonds :
  • FDS EUROS SURAVENIR OPPORTUNITES - SUR000001699 : c'est le fonds euros par excellence de Fortuneo. En 2018, il a rapporté 2,8 % net, ce qui en fait un des meilleurs fonds sur le marché.
  • SCI PRIMONIAL CAPIMMO - QS0002005277 : cette SCI gère de nombreux biens immobiliers d'entreprises, et a offert un rendement entre 4 et 5 % ces dernières années. Son actif net s'élève à plus de 2 milliards d'euros, ce qui en fait un placement immobilier solide.
  • AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES P - FR0010156604 : ce fonds est un classique pour investir dans des obligations internationales. Les performances passées ne préjugent pas de l'avenir mais cela reste un excellent fonds reconnu et bien géré pour s'exposer au marché des obligations.
  • LYXOR ETF MSCI WORLD D EUR - FR0010315770 : c'est le fonds ETF par excellence de Lyxor qui suit l'indice MSCI World. C'est la version non éligible du PEA mais qui performe tout comme celle éligible au PEA. C'est la meilleure manière d'investir facilement et simplement sur les marchés actions.
Bien sûr, pour limiter les risques et augmenter la diversification de votre portefeuille, vous pouvez ajouter encore d'autres fonds dans votre assurance-vie. Je vous en présenterai d'autres dans de futurs billets. Mais ces fonds sont déjà très diversifiés sur des centaines voire milliers d'actifs différents.
Enfin, je vous invite aussi à relire mon billet qui explique pourquoi l'assurance-vie est un excellent complément au PEA et PEA-PME. Bon investissement et longue vie à votre épargne !

Une assurance-vie dynamique pour toutes les bourses, rien de plus facile !

Erreurs à éviter et conseils pour débuter en bourse

Erreurs à éviter et conseils pour mieux gérer vos investissements

Beaucoup n'osent pas investir en bourse sur des actions d'entreprise à travers un PEA ou une assurance-vie par méconnaissance ou préjugés. Je vais lister ici une série d'erreurs à éviter et de conseils pour débuter dans l'investissement en actions.

Je ne m'y connais pas donc je vais laisser des professionnels gérer mon épargne !

Pourquoi c'est faux ? Parce que les gérants de fonds prennent des frais d'entrée, de sortie et surtout de gestion annuelle qui ne compensent en aucun cas leur faible voire bien souvent inexistante surperformance par rapport au marché. De nombreuses études, comme la célèbre récente étude SPIVA, ont montré que les fonds gérés par les professionnels n'arrivaient pas à faire mieux en moyenne que les indices boursiers une fois les frais de gestion déduits.

Depuis l'émergence des trackers et fonds indiciels à très faible frais, il devient accessible à n'importe qui d'investir son épargne sur le marché actions pour viser une excellent rendement à long terme sans avoir la moindre connaissance des entreprises. C'est ce qu'on appelle la gestion passive et elle a le vent en poupe ces dernières années. Je vous invite à consulter ma liste des meilleurs trackers ou ETF éligibles au PEA.

Les actions sont trop risquées. Il n'y a qu'à voir toutes ces crises financières !

Pourquoi c'est faux ? S'il est vrai que les crises financières sont nombreuses et ponctuent depuis des siècles la vie des marchés financiers (voir cette liste non exhaustive sur Wikipédia par exemple), les indices boursiers des actions d'entreprises ne font que croitre sur le long terme, en tenant compte des dividendes. Comme je vous l'ai expliqué dans ce billet sur le tracker MSCI World, l'indice large et mondial MSCI World a un rendement brut annualisé de plus de 9 % sur ces dernières décennies. Bien supérieur aux autres types d'investissement !

Cela n'a rien d'étonnant puisque les actions du MSCI World sont portées par la croissance économique mondiale, les évolutions technologiques et les gains en rentabilité associés. Et les sociétés qui font faillite ou n'arrivent pas à performer sont sorties régulièrement de ces indices boursiers au profit d'autres entreprises en meilleure forme.

Malgré les crises, les marchés actions progressent comme la croissance mondiale

La bourse, ça marche pas ! Regarde le CAC 40, il n'a toujours pas retrouvé son niveau le plus haut à 6 945 points !

Pourquoi c'est faux ? Le CAC 40, comme beaucoup d'autres indices, est biaisé car il ne tient pas compte des dividendes versés par les entreprises. Sur le long terme, cela représente un rendement très important. Aujourd'hui, l'indice CAC 40 Net Return qui tient compte des dividendes est à son plus haut historique à plus de 10 700 points.

Ainsi, un fonds d'investissement qui se compare à un indice comme le CAC 40 excluant les dividendes n'est pas très honnête car la comparaison est biaisé parce que si vous êtes actionnaires d'actions, alors vous touchez les dividendes (s'ils sont versées par l'entreprise bien entendu).

Pas vendu, pas perdu !

Pourquoi c'est un point de vue biaisé ? C'est l'erreur classique de l'investisseur débutant : il achète une ligne d'actions dans son PEA parce qu'il a été conseillé par des proches ou sur Internet ou via des médias. Puis il conserve cette ligne même si elle passe en fort moins-values. Inversement, après une hausse importante, l'investisseur débutant va tout revendre pour toucher sa plus-value.

Sachez qu'une ligne en fort moins-value va bloquer une partie de votre épargne, et cela risque de durer longtemps (plusieurs années voire décennies) surtout si l'entreprise est sur une pente descendante. Les exemples sont nombreux : Areva, EDF, Vallourec, etc. C'est alors le coût d'opportunité qu'il faut regarder. En effet, revendre un mauvais choix pour mieux faire fructifier son épargne ailleurs reste de loin une bien meilleure solution plutôt que de rester coincé dans sa position perdante pendant des années pour espérer revenir juste à l'équilibre.

Inversement, une ligne en forte plus-value ne doit pas nécessairement être revendue. Au contraire, son rendement devient de mieux en mieux, proportionnellement à l'investissement initial. Le mieux pour éviter ses stress boursiers reste, comme je le conseille dans ce blog, d'adopter une gestion passive à travers les fonds indiciels à faible frais.

Si c'était si simple, alors tout le monde le ferait

Pourquoi c'est faux ? L'investissement en bourse sur le long terme n'a rien d'une méthode miracle qui va vous garantir de faire fortune. Cela ne vous garantira que de mieux faire fructifier votre épargne sur le long terme par rapport à d'autres placements. De plus, beaucoup de choses simples et bénéfiques ne sont malheureusement pas pratiquées par tout le monde : faire du sport régulièrement, ne pas fumer ou ne pas rouler à 150 km/h sur autoroute pour ne citer que quelques exemples simples !

Quelques conseils avisés

  • Garder toujours des liquidités pour pouvoir investir pendant les pires moments des crises financières. Ce sont durant ces périodes qu'on peut dynamiser le mieux son portefeuille.
  • Investir au fil de l'eau (tous les mois ou trimestres ou semestres) pour lisser les aléas du marché. Personne ne sait quand aura lieux la prochaine bulle ni la prochaine crise.
  • Ne pas se précipiter ni à la vente, ni à l'achat. Garder un investissement régulier à travers des achats ou des ventes étalés dans le temps.
  • Ne pas chercher à faire de gros gains sur le court terme mais chercher la performance moyenne sur le long terme. La bourse n'est pas une méthode miracle et ne doit pas s'appréhender comme un casino.

Sagesse, patience et sang-froid seront vos meilleurs alliés en bourse

J'espère qu'après la lecture de ce billet, vous serez plus à l'aise dans la gestion de votre PEA et de vos investissements en général. N'hésitez pas à réagir dans les commentaires.