Luko : mon avis complet sur cette assurance habitation après mon retour d'expérience

[Mis à jour le 14/12/2020] Luko est une jeune entreprise en forte croissance qui propose une assurance habitation aux tarifs compétitifs et une expérience utilisateur séduisante à travers son application. C'est ce qu'on appelle une AssurTech, une start-up censée dynamiser le marché des assurances. Au début, la plupart des dossiers sinistres de Luko était géré par un partenaire, Cellinks, dont la mauvaise réputation n'est plus à démontrée. J'en ai d'ailleurs fait les frais pendant plusieurs mois. Mais après cette première mauvaise expérience (dont je vous en avais fait part dans l'article original), Luko a fini par écouter mon mécontentement et a pris en charge le dossier, puis a procédé au remboursement des frais qui trainaient depuis plus de 3 mois.

Luko, mon avis mitigé sur cette assurance habitation

Depuis quelques années, des start-ups se sont lancées à l'assaut du marché des assurances dans de nombreux pays. Il y a Lemonade aux USA (et qui arrive chez nous) et en France, c'est surtout Luko qui fait partie des leaders de ces néo-assurances.

Je vous raconte ici mon retour d'expérience personnelle : j'ai souscrit chez Luko il y a plusieurs mois et après des débuts prometteurs, j'ai très vite déchanté après avoir rencontré mon premier sinistre (un dégât des eaux suite à une infiltration d'eau provenant du toit). Une grande déception de mon côté, qui m'a fait douter de ces néo-assurances... J'en ai parlé sur ce blog puis Luko a réagi rapidement et a pris en charge mon dossier complètement. Aujourd'hui, mon litige a été complètement résolu et j'en suis très satisfait.

J'ai souhaité vous faire part de mon expérience détaillée afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion et mieux comprendre les avis parfois contradictoires qu'on trouve sur Luko. N'hésitez pas à me poser des questions en commentaires si vous souhaitez plus d'informations.

Luko, une offre alléchante et une souscription ultra-facile

Le succès grandissant de Luko s'explique notamment par leur offre très alléchante. En effet, les tarifs proposés sont très compétitifs : par rapport à ma précédente assurance, Luko m'a permis d'économiser près de 20 % sur ma cotisation annuelle, soit plusieurs centaines d'euros. De plus, le gros point de fort de Luko est d'offrir une interface web très ergonomique et une application mobile de grande qualité. La souscription est très rapide, Luko se chargeant de toutes les démarches administratives (sachez que la plupart des assurances offre aussi ce service).

Enfin, Luko reverse les cotisations perçues qui ne seraient pas utilisées chaque année, en fonction des aléas des sinistres. Dans un certain sens, cela se rapproche des assureurs mutualistes dont l'objectif n'est pas de faire du profit, mais de mutualiser les risques et redistribuer l'argent perçu en trop. C'est aussi cet aspect qui m'a convaincu de souscrire chez Luko car je souhaite promouvoir tous ces systèmes de partage équitable.

Par contre, sur leur site Internet, ils promettent des remboursements rapides en quelques jours voire quelques heures : ce n'est malheureusement pas ce que j'ai vécu, mais apparemment cela est lié au fait que mon dossier a été pris en charge par leur sous-traitant Cellinks avec qui ils sont en train de rompre les ponts. Je vais vous expliquer en détails...

Une mauvaise expérience après mon premier sinistre mais qui s'est bien terminée

Certains vous diront : c'est uniquement lorsque vous avez des problèmes que vous saurez si votre assurance est bien ou pas... C'est vrai, et heureusement que tout s'est bien terminée grâce au sens du service client de Luko (même si cela nécessité de très nombreuses relances...).

Quelques mois après avoir souscrit chez Luko, pas de chance, j'ai eu une infiltration au niveau de mon toit. Rien de bien méchant car j'ai pu le voir assez tôt, mais plusieurs chambres touchées et la peinture à refaire car craquelée. J'ai aussi dû faire intervenir un couvreur rapidement pour trouver les origines des infiltrations, ce qui n'est pas toujours une chose facile malheureusement.

Je fais donc une déclaration de sinistre dès le jour de mon constat de ces infiltrations. Tout se passe plutôt bien  au début, même si j'ai dû renvoyer ensuite les documents et les photos sur mon compte Luko alors que je l'avais déjà fait dans l'application. Puis je reçois un mail de Luko qui m'informe que c'est une autre entreprise, Cellinks, qui est en charge de mon dossier sinistre. Et première déception : je n'ai qu'une adresse e-mail générique pour les contacter, je n'ai aucun numéro de téléphone ni de contact personnalisé. De plus, après quelques recherches sur Internet, je me rends compte que Cellinks n'est clairement pas un bon assureur d'après de nombreux avis et retours d'expérience. A ce moment-là, je commence à m'inquiéter...

Ensuite, comme pour tout sinistre, je demande plusieurs devis de travaux de remise en état (merci au site Travaux.com, très efficace pour ça, mais il faut savoir faire le tri parmi les nombreux artisans), puis je sélectionne celui qui me convient pour le proposer à l'assurance. Il m'a fallu plusieurs semaines de relances auprès de Cellinks pour avoir une réponse. Et quand votre dossier n'est pas géré en direct par Luko, ces derniers n'ont aucun pouvoir sur leur sous-traitant...

Après plusieurs semaines d'attente, Cellinks me répond que le devis que je leur ai soumis ne leur convient pas car trop cher. Je suis surpris car c'est un artisan qui m'a fait très bonne impression, qui travaille depuis des années avec les assurances et est parfaitement dans les tarifs habituels. Il a d'ailleurs très souvent l'habitude de travailler pour des sinistres et des dégâts des eaux.

Au final, Cellinks va mandater Geop Assistance pour les travaux de remise en état... qui n'est autre que leur partenaire privilégié (appartenant à la même maison mère) ! Et là encore, vous pourrez regarder les avis et les retours d'expérience sur Internet : ils sont très mauvais ! Dans mon cas personnel, j'ai dû encore attendre plusieurs semaines avant l'intervention. Puis l'ouvrier n'est resté qu'une seule journée pour refaire la peinture de plusieurs chambres, avec enduits à faire et deux couches de peinture... Autant dire, que c'était du travail vite fait, plus ou moins bien fait...

Bref, Cellinks et Geop Assistance ne cherchent qu'à faire du chiffre et à tirer les coûts vers le bas, au détriment de la qualité et du service client. Cellinks cherche toujours à caser son partenaire Geop Assistance dans les travaux de remise en état, tout ça pour réduire les coûts...

Toutes les qualités de Luko se trouvent anéanties par cette délégation de sinistres : on prend une assurance pour être bien couvert lors de sinistres, pas pour avoir un service client réactif quand tout va bien ! Heureusement, depuis peu, Luko va abandonner son partenaire Cellinks pour reprendre la main sur la totalité des dossiers sinistres : c'est une excellente nouvelle car la startup a le sens du client bien plus développé que son sous-traitant.

Luko a donc fini par reprendre en main mon dossier, après plusieurs mois de galères et de relances, et m'a tout de suite remboursé l'ensemble de mes frais qui étaient en attente depuis des mois ! Ouf !

Optimiser son budget... mais à quel prix ?

J'ai eu peur d'avoir fait un très mauvais choix en sacrifiant mes cotisations annuelles pour gagner quelques centaines d'euros pour perdre bien plus lors de ce premier sinistre (surtout que c'était la première fois que j'avais un dégât des eaux depuis mon toit)... En effet, vouloir optimiser son budget ne doit pas être synonyme de sacrifier la qualité de son niveau d'assurance et des services proposés !

En effet, n'oubliez pas que vous payez une assurance avant-tout pour vous couvrir lors des sinistres, et pas pour payer le moins cher chaque année. Personne n'est à l'abri d'un sinistre malheureusement...

Votre logement mérite une bonne assurance habitation, peu importe son prix !

Conclusion

La qualité d'une assurance habitation (ou même auto) se mesure au moment où vous avez des soucis... Et c'est souvent trop tard pour changer quand le sinistre tombe. Après une souscription très fluide et rapide, Luko m'a déçu dans un premier temps sur la gestion de mon sinistre. En effet, ils ont souffert de leur stratégie de sous-traitance avec un partenaire Cellinks de très mauvaises qualité (tout comme Geop Assistance pour les travaux).

Heureusement que Luko abandonne cette stratégie de délégation dans la gestion des dossiers, et a finalement repris en main mon dossier. Dès que Luko a repris en gestion directe mon dossier, l'ensemble de mes frais a été remboursé. En fait, cela explique pourquoi vous trouverez parfois des avis contradictoires sur Internet à propos de Luko :
  • Si l'assuré n'a eu aucun sinistre, évidemment, Luko est une excellente assurance aux tarifs très compétitifs, avec une interface web et mobile de très grande qualité, un tchat réactif et surtout un processus de souscription très rapide.
  • Par contre, si l'assuré a un sinistre géré en délégation par le partenaire Cellinks, alors là, c'est catastrophique. Espérons que Luko se mette rapidement à prendre en charge tous les dossiers en direct.
L'avantage de Luko est que cette startup tient à garder des clients satisfaits et une très bonne réputation. Ce n'est pas le cas de toutes les assurances, et c'est une grande qualité je pense car le client peut enfin avoir des marges de manoeuvre. Espérons que cela dure et qu'ils arrivent à gérer efficacement et rapidement tous les dossiers sinistres !

N'oubliez pas : le logement dans lequel vous vivez tous les jours mérite une bonne assurance habitation, même si vous devez payer un peu plus cher ! C'est loin d'être une dépense inutile...

J'ai souhaité mettre à jour ce billet de ma propre iniative uniquement. En aucun cas, quiconque m'a incité de le faire : comme c'est le cas de l'ensemble de mon blog, aucun de mes billets n'est sponsorisé ou influencé. C'est d'ailleurs le but premier de mon blog : vous donner un retour d'expérience authentique et personnel.

Réduire son budget voiture : les trucs et astuces indispensables

Un des postes les plus importants dans le budget des dépenses est sans conteste la voiture. C'est aussi un poste de dépenses sur lequel vous pouvez faire énormément d'économies moyennant quelques efforts mineurs et un peu d'astuces. Si vous faites partie des gros rouleurs (plus de 15 000 km par an), vous pouvez largement économisé plusieurs milliers d'euros par an en suivant les conseils de ce billet.

[MISE A JOUR du 19/12/2022] Le covoiturage commence à être grandement financé par l'Etat et les applications qui cherchent à grandir très rapidement. C'est vraiment le bon moment pour se lancer, et profiter des bonus et cadeaux offerts. A partir du 1er janvier 2023, l'Etat vous offrira même 100 € pour ceux qui se lancent dans le covoiturage.

Les 2 applications phare de covoiturage sont actuellement :
Karos : premier trajet gratuit + 5 € offerts + un cadeau de bienvenue avec le code parrain TMWUFB
BlaBlaCar Daily : 10 € offerts + 15 € de chèques carburant + un cadeau avec le code parrain XRGJZE

Profitez-en rapidement !

Le budget voiture représente le plus souvent un poste non négligeable de dépenses

Quand on me demande comment réaliser rapidement des économies pour épargner et investir, je conseille souvent de commencer par réduire le budget voiture. Ces dépenses sont souvent subies, mal maitrisées et c'est généralement là qu'il y a le meilleur potentiel d'économies. Cet article s'adresse surtout aux personnes qui font au moins 10 000 km par an, trajets de vacances compris.

L'entretien du véhicule : un poste à ne surtout pas négliger

La plupart des particuliers qui possèdent une voiture font le même constat : c'est un véritable gouffre financier, pas seulement à l'achat mais aussi sur l'entretien et les réparations. A partir des 100 000 voire 150 000 km, une voiture peut parfois coûter jusqu'à 10 % par an du prix d'achat en entretien et réparations, alors que cela dépasse rarement les 2 % durant les trois premières années.

Faut-il passer par un garage constructeur ou généraliste ?

La première question à se poser est où faire son entretien et ses réparations ? Est-il préférable de passer par le garage du constructeur, ou par un garage multimarques moins cher (Autobacs, Speedy, etc.) voire un petit garage indépendant ? Cela dépend de votre situation et de votre connaissance sur les qualités du garagiste.

Si votre véhicule est récent et toujours sous garantie constructeur, alors je vous conseille fortement de continuer à faire l'entretien chez un garage constructeur. En effet, s'il vous arrive un problème majeur durant la période de garantie, il vous faudra justifier de bon entretien de la voiture, de préférence en garage constructeur, pour profiter pleinement des droits à la garantie. De plus, la prise en charge des réparations par le constructeur est parfois aussi activée même après la période de garantie lorsque la panne concerne des organes vitaux du véhicule très chers : moteur, boite de vitesse... Là encore, il faudra pouvoir justifier du bon entretien régulier de votre voiture, de préférence auprès du garage constructeur. A titre d'exemple : Renault a pris en charge 50 % du remplacement de mon moteur défectueux (le fameux scandale des moteurs TCe) après 100 000 km parce que j'ai justifié tous les entretiens réguliers dans un garage Renault.

Pour un véhicule ancien, avec plus de 150 000 km ou plus de 5 ans, vous aurez bien du mal à avoir de la prise en charge constructeur même pour un défaut majeur. Il n'est alors moins indispensable de passer par le garage constructeur. Dans cette situation, cela peut être intéressant de passer par un garagiste que vous connaissez bien ou alors par les garages généralistes dont les prestations sont généralement moins chères.

Néanmoins, ma préférence personnelle reste tout de même d'aller chez le garagiste constructeur pour les raisons suivantes :
  • Les grand garagistes généralistes cherchent à faire peu de marges mais beaucoup de volumes, ils utilisent donc une main d'oeuvre composée de beaucoup de jeunes parfois peu expérimentés. Vous prenez donc le risque de tomber sur un mécanicien débutant, peut-être mal encadré.
  • Les garagistes constructeurs ont souvent les pièces détachées plus rapidement, et des pièces originales de première monte (c'est-à-dire totalement neuve).
  • Les tarifs des constructeurs garagistes ont énormément baissé depuis ces dix dernières années, pour faire face à la concurrence de plus en plus rude.
En résumé, c'est toujours un casse-tête de faire l'entretien de son véhicule. Selon moi, les premières années, il ne faut pas se poser de questions et aller chez le garagiste constructeur pour être sûr d'avoir une bonne prise en charge en cas de gros pépin. Au delà de 5 ans ou de 150 000 km, libre à vous de changer de garagiste si vous en connaissez un vraiment bien. Néanmoins, les garagistes des constructeurs restent une valeur sûre si vous ne connaissez pas trop les autres garages.

Hello Garage : mon retour d'expérience personnel

Depuis quelques années, les garages à domicile commencent à avoir le vent en poupe. Le principe est simple : vous prenez rendez-vous sur Internet puis le mécanicien vient à votre domicile pour réaliser l'entretien et certaines réparations. Parmi les opérations prises en charge, vous avez la révision complète du véhicule (vidange, changement des filtres, vérification de tous les niveaux et bougies, etc.), les changements de disques ou plaquettes de frein, les remplacements des amortisseurs, des pneus, etc.

Passer par un garage à domicile présente de nombreux avantages : les tarifs sont bien plus faibles que dans un garage traditionnel (grâce aux investissements plus faibles), vous pouvez fournir vos propres pièces achetées sur Internet, vous pouvez aussi voir toutes les opérations et comment le garagiste prend soin de votre véhicule. Les horaires sont aussi beaucoup plus flexibles et la prise du rendez-vous entièrement en ligne très pratique. J'ai personnellement testé le service Hello Garage et je n'ai pas été déçu pour une révision complète de ma voiture, à un tarif 20 à 30 % inférieur à un garage constructeur. Le site est vraiment bien fait, le service client au top et les tarifs imbattables. C'est aussi bien pratique de ne pas avoir à se déplacer au garage qui n'est pas toujours proche du domicile...

Le principal inconvénient, selon moi, est que le mécanicien ne fait pas d'essais sur route avec le véhicule. S'il est vrai que tous les garages ne le font pas, ceux qui le font peuvent ainsi détecter des anomalies au niveau du bruit du moteur, du freinage ou de la conduite. L'autre inconvénient est que vous devez avoir suffisamment d'espace soit dans votre garage, soit devant chez vous ou dans le parking de votre immeuble pour que la camionnette Hello Garage puisse intervenir.

Hello Garage, le garage à domicile comme alternative aux garages traditionnels

Sachez qu'il existe aussi beaucoup d'autres concurrents que Hello Garage : Best'Oil, RelaxAuto, etc. Je n'ai pas encore eu l'occasion de les tester. Mais le site, la vitesse et l'ergonomie du site Hello Garage sont bien au-dessus de ses concurrents, selon moi.

Faire son entretien soi-même

Beaucoup d'opérations simples d'entretien sont à votre portée et il ne faut pas hésiter à les faire soi-même, cela vous fera économiser facilement plusieurs dizaines voire centaines d'euros en fonction des réparations. Parmi les opérations simples et en fonction de votre véhicules, vous avez les remplacements des feux (sauf sur certaines voitures mal conçues), les remplacements d'essuie-glace, les changements de pneus hiver, etc.

Et si vous souhaitez vous lancer dans des opérations plus complexes, il existe de nombreux tutoriels sur Internet, des vidéos sur Youtube ou des blogs comme La mécanique pour les filles. Attention cependant : en fonction des véhicules, vous allez devoir vous équiper en outils de bricolage, parfois très spécifiques. Il n'est donc pas toujours rentable de se lancer dans l'entretien complet de sa voiture, surtout que cela prend du temps et c'est aussi une prise de risque si vous n'êtes pas spécialiste en mécanique automobile.

Acheter sur des sites de pièces détachées

Il existe une multitude de sites de ventes de pièces détachées automobiles. Parmi les plus connus, vous avez Mister Auto, Piecesauto ou encore Oscaro (qui a connu de grandes difficultés financières il y a quelques années). Aujourd'hui, vous arriverez à trouver quasiment toutes les pièces nécessaires pour l'entretien et les réparations de votre voiture, et les tarifs sont souvent bien inférieurs à ceux des garages. Mais attention, ce n'est pas toujours le cas : pensez à bien vérifier la concurrence avant d'acheter.

Les sites de pièces détachées ont un large catalogue mais attention au bon choix des pièces

Si ces sites sont relativement fiables sur la qualité et les modèles de pièces fournies, vérifiez quand même la comptabilité sur d'autres sites ou les forums de discussion : il m'est déjà arrivé d'acheter les mauvaises ampoules pour ma voiture alors que j'avais bien renseigné la plaque d'immatriculation sur le site, qui n'aurait dû me proposer que des modèles compatibles...

Acheter et revendre son véhicule aux bonnes conditions

Les prix d'achat et de revente sont souvent négligés par les particuliers car ces événements sont très ponctuels. Pourtant, ce sont eux qui vont déterminer en grande partie le coût moyen de votre voiture. Pour vous en rendre compte, je vous invite à faire le calcul suivant : combien de temps a duré votre dernier véhicule ? Si vous l'aviez acheté 10 % moins cher et revendu 10 % plus cher, combien auriez-vous économisé par mois, sur la durée de possession du véhicule ? Vous verrez que c'est loin d'être négligeable si vous êtes un gros rouleur...

Comment acheter moins cher ?

Aujourd'hui, les mandataires sont de plus en plus prisés par les particuliers. En effet, ils proposent des ristournes très importantes sur les véhicules. Leur force provient du fait qu'ils mutualisent les stocks de véhicules non vendus dans toute l'Europe. Faites donc attention au modèle et aux caractéristiques exactes du véhicules acheté : si en termes de qualité, il n'y a pas à s'inquiéter, sachez que les versions ou finitions n'ont pas toujours les mêmes options dans tous les pays d'Europe.

Sachez aussi que pour essayer un véhicule, vous ne pourrez pas le faire chez un mandataire mais uniquement en concession. Avant d'aller chez un mandataire, il est indispensable de faire un tour sur leur site internet et de faire déjà un pré-tri sur le type de véhicules que vous souhaitez acquérir. Personnellement, j'ai été très déçu des conseils dits techniques (choix du véhicule et de ses caractéristques) chez un mandataire célèbre : ce sont souvent des commerciaux qui cherchent surtout à vous vendre des LOA...

Selon moi, la meilleure solution pour acheter une voiture est de passer par les collaborateurs PSA (Peugeot, Citroën et DS) ou Renault, qui proposent des remises encore plus intéressantes que les meilleures offres de mandataire. Vous trouverez ces offres de collaborateurs sur le Bon Coin, en mettant le mot-clé "collaborateur" dans les critères de recherche. Ma préférence personnelle va pour Peugeot où je trouve que les véhicules sont plus modernes, plus agréables à conduire, dotés d'une meilleure interface et d'une fiabilité plus éprouvée que beaucoup de voitures Renault qui sont devenues célèbres pour leurs problèmes récurrents...

Attention à la LOA

J'ai fait un article très détaillé sur la LOA (Location avec Option d'Achat) pour expliquer que c'est quasiment toujours un mauvais plan. Je vous invite à le relire, vous aurez aussi des conseils sur comment optimiser au mieux le prix d'achat d'une voiture.

Faut-il vendre et comment ?

Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, vendre régulièrement son véhicule n'est pas forcément une stratégie coûteuse. C'est un peu chronophage, certes, mais c'est aussi de plus en plus facile de nos jours, avec les demandes de cartes grises qui se font entièrement ligne, tout comme les certificats de cession. Afin de revendre au meilleur prix votre voiture, le mieux est encore de passer par le Bon Coin. Vous pouvez faire une estimation du prix de vente en regardant les annonces de voitures similaires en termes de kilométrages et de modèle. Vous verrez qu'il est souvent préférable de vendre avant les 100 000 km pour éviter tous les coûts importants d'entretien (disques, amortisseurs, etc.).

Personnellement, après plusieurs analyses de coûts, je me suis rendu compte que le moins coûteux était d'acheter une voiture ayant moins de 10 000 km auprès d'un collaborateur Peugeot, puis de la revendre quelques années plus tard avant les 80 000 km. En faisant ainsi, le coût d'achat moins la revente est très largement inférieur à la situation où je garde le véhicule jusqu'à 200 000 km pour le revendre quasiment rien ensuite.

Consommation

Tout le monde pense d'abord à la consommation du véhicule pour évaluer son coût de possession. Le fait de faire le plein régulièrement contribue à cette idée que le coût de l'essence est très cher (d'autant plus que le prix du litre à la pompe a tendance à monter inexorablement). Ce n'est pas forcément le plus coûteux dans une voiture si on le compare au coût d'achat et d'entretien. Néanmoins, il est toujours possible d'optimiser un peu sa consommation afin de gagner quelques dizaines d'euros par mois.

Adopter l'éco-conduite

La première chose à faire pour réduire le coût de sa consommation, c'est d'adopter l'éco-conduite qui consiste à rouler de manière efficace suivant les recommandations suivantes :
  • Rouler au régime idéal de son moteur (bien souvent inférieur à 2 000 tours / minute sur les moteurs essence récents)
  • Eviter au maximum les accélérations brutales
  • Eviter les freinages fréquents en anticipant et en utilisant au maximum le frein moteur
  • Attendre que le moteur soit chaud pour rouler à grande vitesse
  • Privilégier 120 km / h plutôt que 130 sur autoroute
Au-delà de la réduction de consommation, l'éco-conduite a aussi l'avantage de limiter l'usure de votre voiture et donc diminuer le coût de l'entretien. Sachez que, comme toute bonne habitude, ces gestes d'éco-conduite nécessitent d'être répétés pendant plusieurs semaines pour qu'ils deviennent enfin naturels et sans effort.

Faire le plein aux bons endroits

Généralement, ce sont les grandes surfaces très fréquentées qui proposent les meilleurs prix pour les carburants car leur objectif n'est pas faire de la marge sur les carburants mais plutôt attirer la clientèle dans ses magasins. Vous pouvez avoir une différence allant jusqu'à 20 % par rapport aux stations-essence des aires d'autoroutes. Donc avant de partir en vacances ou pour de longs trajets, pensez à anticiper et faire le plein dans les meilleures stations.

Changer de fournisseur d'énergie si vous avez un véhicule électrique

Si vous avez une voiture électrique, il ne faut pas négliger la facture d'électricité et les tarifs aux bornes de recharge rapide, surtout qu'ils ont beaucoup augmenté ces dernières années. Si vous rechargez votre véhicule à votre domicile, n'oubliez pas de faire jouer la concurrence sur votre fournisseur d'énergie. Depuis l'ouverture du marché de l'électricité, il existe désormais des dizaines de fournisseurs différents qui proposent des tarifs bien inférieurs aux tarifs réglementés d'EDF. Personnellement, j'utilise Total Direct Energie : le changement de fournisseur se fait entièrement en ligne, la démarche est très simple et il n'y a aucune coupure d'électricité. Vous gagnerez entre 10 à 20 % par rapport aux tarifs EDF, et c'est sans aucun engagement, vous pouvez très bien revenir à EDF au bout d'un mois (mais je pense que vous ne le ferez pas...). Vous pouvez utiliser à l'inscription mon code parrain TotalEnergies 112403905 pour bénéficier de 20 euros offerts.

Badge télépéage : l'astuces des chèques-vacances pour dépasser le plafond des 150 euros annuels

Les badges télépéage vous permettent d'utiliser les files prioritaires T aux péages d'autoroute, et vous faire gagner un temps précieux. Il existe de nombreuses formules pour acheter ce petit sésame et généralement, cela vous coûte un abonnement mensuel de l'ordre de quelques euros par mois. C'est souvent rédhibitoire pour les particuliers qui n'empruntent pas souvent de zones à péage.

Néanmoins, il existe une formule particulière où il n'y a pas d'abonnement mensuel à payer : il s'agit de la formule par chèques-vacances. Le principe est simple : vous rechargez votre compte en envoyant des chèques-vacances à une adresse postale, et à chaque fois que vous utilisez un télépéage, alors cela débite ce compte rechargé. Le gros avantage est qu'il n'y a pas d'abonnement mensuel à payer, c'est totalement gratuit. Par contre, vous êtes limité à seulement 150 euros par an.

Il existe cependant une astuce pour dépasser cette limite de 150 euros par an : il suffit d'ouvrir un compte auprès de plusieurs prestataires. Ils offrent tous la même formule "chèques-vacances" avec une limite de 150 euros par an. Parmi les principaux prestataires, vous avez Bip & Go, APRR ou encore Ulys. Avec 3 badges, vous aurez donc un plafond de 450 euros par an. En utilisant cette astuce, vous ne pourrez pas fixer votre badge à votre pare-brise, vous allez donc devoir alterner entre les différents badges. C'est un peu moins pratique mais parfaitement réalisable. Chaque badge est donné dans un sachet isolant pour le désactiver. Vous pouvez donc garder tous vos badges dans votre boite à gants, et en sortir un lors du passage en télépéage.

Sachez aussi que Bip & Go propose une offre de parrainage qui vous permet de gagner sans effort jusqu'à 6 euros : il vous suffit de renseigner mon code parrain 076393724 à l'inscription pour profiter de ce gain.

Les chèques-vacances vous permettent d'avoir des badges de télépéage sans payer un abonnement mensuel

Conclusion

Il existe de nombreuses méthodes pour réduire la facture de son véhicule. Tout d'abord, il faut faire attention à l'entretien qui peut vite devenir un gouffre financier si votre voiture est âgée. Trouver un bon garagiste est une solution mais pas à la portée de tout le monde... Il est donc souvent préférable de vendre sa voiture avant les 100 000 km. Contrairement aux idées reçues, acheter et vendre régulièrement son véhicule est très souvent un bon plan financier, surtout si vous achetez avec une grande décôte. Pour acheter au meilleur prix, passer par les collaborateurs Peugeot ou Renault sont aujourd'hui la meilleure solution. Enfin, soyez vigilant sur la consommation de votre véhicule : vous pouvez faire pas mal d'économies en adoptant des gestes d'éco-conduites et en anticipant vos pleins dans les stations-essence les moins chères. Enfin, sachez que si vous avez des chèques-vacances (grâce à votre entreprise ou des proches), vous pouvez avoir un badge télépéage sans payer d'abonnement mensuel.

Crédit ou prêt in fine : avantages et inconvénients par rapport au crédit ou prêt amortissable

Le saviez-vous : pour les foyers fortement imposés (sur une tranche marginale d'imposition supérieure à 30 %) et ayant un patrimoine financier important, il est parfois préférable de passer par un crédit immobilier in fine plutôt qu'un crédit classique amortissable. Connaissez-vous les différences entre ces deux types de financement ?

Infographie comparative entre prêt amortissable et in fine, issue du site Cyberprêt.com

Pour l'achat d'une résidence principale ou secondaire, la plupart des particuliers passent par un crédit ou prêt immobilier dit amortissable. Ce type de financement consiste, pour le particulier, à rembourser tous les mois une partie du montant emprunté ainsi que des intérêts calculés sur le capital restant à rembourser. Cette méthode permet de devenir propriétaire progressivement, au fil du temps.

Mais il existe aussi une autre méthode de financement accessible aux particuliers qui veulent acquérir un bien immobilier en vue de le louer pour bénéficier de revenus locatifs : il s'agit du crédit in fine. Dans un prêt in fine, chaque mois, vous remboursez uniquement les intérêts et à la fin de la durée du prêt, vous devez rembourser d'un coup toute la somme empruntée. Le principal avantage du crédit in fine est que les mensualités sont beaucoup plus faibles vu qu'il n'y a que les intérêts à rembourser. Cela permet de générer un cash flow positif dans le cadre d'un investissement locatif. Seule la dernière mensualité est très importante puisqu'elle consiste à rembourser intégralement in fine le capital emprunté !

Par contre, il existe plusieurs inconvénients au crédit in fine. Le premier est que vous devez garantir la possibilité de rembourser la totalité : pour cela, vous devez mettre en nantissement (ou garantie) une partie de votre argent, soit de l'épargne disponible, soit une partie de votre assurance-vie, de votre PEA ou de votre comptes-titres. Sachez que l'épargne nantie reste active dans le sens où si l'argent est placé, il continuera de vous produire des intérêts et des plus-values, tout au long du prêt in fine.

L'autre inconvénient du prêt in fine est son coût bien supérieur à celui d'un prêt amortissable classique : généralement, le taux d'un crédit in fine est supérieur de plus de 1 % par rapport à un crédit amortissable classique, et les intérêts sont calculés sur le capital emprunté total et non le capital restant. Les différences entre prêt amortissable et prêt in fine sont bien résumées dans l'infographie ci-dessus issue du site Cyberprêt.com.

Mais alors, quel est l'intérêt de souscrire à ce type de prêt si particulier ? En fait, le crédit in fine est souvent appelé le prêt des riches car il présente de nombreux avantages fiscaux pour les foyers fortement imposés et ayant un large patrimoine immobilier. En effet, les intérêts étant plus importants, ils peuvent être déduits des revenus fonciers pour avoir encore moins d'impôts à payer. De plus, comme le capital n'est remboursé qu'à la fin du prêt in fine, la valeur vénalle du bien immobilier acquis est nul pour l'investisseur et cela n'entre donc pas dans le calcul de l'impôt sur la fortune immobilière (ou IFI) durant la durée du prêt in fine. C'est là où le gain peut être très important !

Attention toutefois : les conseillers en banque sont rarement spécialistes des crédits in fine, je vous conseille de passer par un courtier spécialisé en prêt immobilier. Mais vous verrez que ce type de prêt est rarement intéressant, sauf si vous payez l'IFI. De plus, il n'a aucun intérêt pour l'acquisition d'une résidence principale car elle ne génère pas de revenus locatifs, et n'entre dans l'assiette de calcul de l'IFI qu'après un abattement de 30 %.

Yeeld, Cashbee : mon avis sur les nouvelles applications de micro-épargne

Yeeld et Cashbee sont des applications de micro-épargne qui vous aident à mettre un peu d'argent de côté tous les mois, et à faire fructifier cette petite épargne de secours. Bien que ces applications soient joliment conçues et leurs offres alléchantes, selon moi, elles ne sont pas d'une grande utilité et cachent quelques défauts dont il faut avoir conscience avant de se lancer. En effet, la micro-épargne a un impact presque négligeable sur le long terme. Pour les cigalles qui ont du mal à épargner, la meilleure méthode est parfois de se faire douleur une fois pour toute en investissant quelques centaines ou milliers d'euros sur un placement long terme.


Le domaine des fintechs, ces startups de la finance, est en pleine ébullition depuis quelques années. Yeeld et Cashbee promettent des offres alléchantes pour aider les dépensiers à épargner et mieux gérer leur argent. Ils proposent deux modèles très différents, qui semblent intéressants et simples à première vue mais possèdent aussi certains défauts dont il faut avoir conscience. Voici mon avis personnel.

Yeeld : 4% de rendement sous forme de bons d'achats Amazon, du cashback déguisé !

Yeeld annonce une offre très alléchante : 4 % de rendement brut annuel sur votre épargne. En réalité, c'est un peu plus subtil que ça. Cette application fonctionne comme un compte de paiement en ligne. Vous devez d'abord y verser de l'argent puis vous le dépensez via la carte bancaire virtuelle comme Apple Pay ou Google Pay. Lors de chaque dépense, la somme payée est arrondie à l'unité supérieure, l'arrondi allant directement dans le compte de micro-épargne.

Par exemple : vous payez avec Yeeld pour un achat de 12,4 euros. Votre compte est en fait débité de 13 euros, dont 0,60 euro va aller dans le compte qui rémunère à 4 % brut annuel. Néanmoins, il ne s'agit pas d'acquérir des intérêts comme le Livret A. En fait, l'argent sur ce compte de micro-épargne peut être converti, à partir de 5 euros, en bons d'achat Amazon avec un bonus gratuit de 4 %.

C'est la principale contrainte de Yeeld : il faut utiliser Amazon, sinon cela perd totalement son intérêt. Si vous êtes un acheteur régulier d'Amazon, cela peut être intéressant. Côté fiscalité, en toute rigueur, vous devez déclarer ces gains. Néanmoins, en pratique, comme vous êtes rémunérés sous forme de bons d'achats Amazon, il sera difficile de procéder à des contrôles fiscaux... En réalité, cette application est une forme déguisée de cashback !

Attention toutefois avec Yeeld : il est possible de virer l'argent vers un compte bancaire traditionnel mais les frais sont très élevés. De plus, Yeeld propose une carte physique mais elle est payante. Vu les montants relativement faibles qui vous épargnerez avec cette application, même le taux de 4 % ne vous rapportera pas grand chose et ne pourra pas absorber ces frais cachés.

Cashbee : mettre de l'argent de côté facilement depuis son smartphone

Cashbee propose une autre méthode pour épargner et faire fructifer son argent petit à petit. Au sein de cette application très fluide et ergonomique, vous devez lier votre compte bancaire avec Cashbee et en quelques mouvements, vous pouvez mettre un peu d'argent de côté sur le compte d'épargne Cashbee. Le taux de rémunération est attractif à 2 % brut annuel pendant 2 mois, puis 0,6 % ensuite.

Attention, n'oubliez pas que vous devez payer l'impôt sur les revenus ainsi que les prélèvements sociaux sur les intérêts, ce qui peut réduire grandement le rendement brut en fonction de votre tranche d'imposition marginale. Le Livret A et le LDD propose un taux de 0,5 % aujourd'hui, totalement défiscalisé : c'est toujours mieux que 0,6 % avec les prélèvements sociaux qui réduisent déjà le taux de 17,2 %, un taux net de 0,4968 % pour Cashbee. C'est aussi moins bien que le 0,8 % de rendement brut offert par le livret Distingo de PSA Banque.

Le seul point fort de Cashbee est son application très simple d'utilisation (vous pouvez mettre de l'argent de côté en un clin d'oeil), ainsi que son inscription rapide. Mais c'est bien sûr insuffisant pour un investisseur soucieux de faire fructifier son épargne efficacement...

Conclusion

Yeeld et Cashbee proposent deux solutions différentes pour inciter les cygalles dépensières à mettre de l'argent de côté. Si le marketing autour de ces applications et de leurs offres commerciales est une réussite, en pratique, je ne pense pas que ça soit des solutions efficaces pour épargner sur le moyen et long terme.

Si vous êtes plutôt dépensier et que vous avez du mal à mettre de l'argent de côté, j'aurais plutôt tendance à vous conseiller la méthode brutale suivante :
C'est une méthode brutale mais efficace pour mettre de l'argent de côté au lieu de tout dépenser tous les mois ! Parfois, les règles les plus simples sont les plus efficaces, et pas besoin d'applications mobiles très modernes pour que ça marche...

Obtenir une carte SIM gratuitement et sans engagement : oui c'est possible !

Aucune arnaque ni aucun engagement derrière cette astuce peu connue mais pourtant très utile. En effet, vous pouvez obtenir une carte SIM parfaitement opérationnelle, capable de recevoir des SMS et des appels de manière totalement gratuite, sans engagement et sans avoir à communiquer vos coordonnées bancaires. Voici l'explication de cette astuce très pratique.


Vous avez certainement été agacé au moins une fois par un service, un réseau social ou un site internet qui nécessite de renseigner un numéro de téléphone. Si vous souhaitez avoir un numéro "poubelle" de manière gratuite et sans aucun engagement, c'est tout à fait possible ! Ainsi, vous pourrez l'utiliser lorsque c'est obligatoire (exemple : Twitter, Adsense, Facebook, etc.) pour vous prémunir de spams ou de publicités intempestives.

Pour obtenir gratuitement et sans engagement une carte SIM, voici les étapes à suivre :
  1. Allez sur le site de l'opérateur mobile Lebara puis allez dans Commander une SIM.
  2. Choisissez l'option SIM gratuite.
  3. Remplissez vos coordonnées postales qui seront utilisées pour vous envoyer la carte SIM. Il n'y a pas de frais de port avec Lebara !
  4. Attendez quelques jours voire quelques semaines, le temps de recevoir votre nouvelle carte SIM
  5. Une fois la carte SIM reçue, notez soigneusement vos codes PIN et PUK (qui permet de réactiver la carte après 3 échecs de codes PIN)
  6. Faites l'activation de votre carte SIM via le site web de Lebara : vous devrez alors renseigner vos coordonnées personnelles mais vous n'êtes pas obligé de renseigner vos coordonnées bancaires ni numéro de carte bleue. Je vous le déconseille de le faire, pour éviter ainsi toute mauvaise suprise !
  7. Attendez 15 minutes le temps que la carte SIM soit activée à distance.
  8. Mettez votre carte SIM dans votre téléphone : et voilà, vous pouvez désormais recevoir des appels et des SMS !
Cette astuce peu connue vous permet de profiter pleinement d'un numéro de portable gratuit, idéal pour valider vos inscriptions à certains services web.

Lebara propose de nombreux choix, prenez la formule SIM Gratuite

Sachez qu'il est aussi possible d'avoir une carte SIM à 0 € / mois si vous êtes abonné(e) Freebox, grâce au forfait mobile gratuit. Vous n'aurez juste qu'à payer les frais de port. L'avantage du forfait gratuit Free Mobile est qu'il contient aussi un peu de données mobiles et des heures d'appels.

SCI, SCPI, OPCI : quelles différences et comment les choisir pour son assurance-vie ?

Les SCI, SCPI et OPCI sont des notions très proches dans les placements immobiliers. Pour un investisseur particulier, il est toujours intéressant de connaitre les quelques différences mineures pour mieux investir dans ces supports au sein d'une assurance-vie. Sachez aussi que la SCI est une structure juridique qui est aussi utilisée par les particuliers pour faciliter la transmission de patrimoine immobilier.


De nombreux particuliers se questionnent sur les différences entre les OPCI, les SCI et les SCPI, et si cela doit être pris en compte dans leur stratégie d'investissement dans l'immobilier. L'objectif de mon billet est de vous éclairer simplement sur ces différents supports de placement.

Liste des fonds immobiliers disponibles dans l'assurance-vie Fortuneo

Ci-dessus, vous avez la liste des fonds immobiliers disponibles dans l'assurance-vie Fortuneo, avec leurs performances ces dernières années. Vous remarquerez que des fonds de type OPCI, SCI et SCPI sont disponibles, avec d'excellentes performances relativement proches autour d'un rendement annuel de 4 à 5 %. Sachez aussi que dans l'assurance-vie Fortuneo, si vous programmez un versement régulier, alors vous ne pourrez pas sélectionner les fonds SCPI : ils ne sont accessibles qu'en versement libre.

SCPI : Société Civile en Placement Immobilier

La SCPI est une structure juridique ancienne (qui existe depuis les années 1970) utilisée pour acheter et gérer des biens immobiliers de tout type : bureaux, commerce, logements, santé, etc. La SCPI reçoit les paiements des loyers et redistribue ces revenus aux investisseurs ayant acheté des parts.

Il existe deux types de SCPI : à capital fixe ou à capital variable. Dans une SCPI à capital fixe, un montant plafond de capital est inscrit dans les statuts de la société. Sauf en cas d'augmentation de capital, le nombre de parts est figé et leur prix est fixé selon l'offre et la demande, sur le marché dit secondaire. Si vous souhaitez vendre, cela sera à vous de trouver un acheteur, et inversement pour acheter de nouvelles parts. Les SCPI à capital fixe sont donc plus spéculatives et volatils sur le prix des parts.

Les SCPI à capital variable sont généralement plus répandues. Dans ces SCPI, la taille du capital est directement liée aux achats et ventes de parts. Vous pouvez donc plus facilement souscrire de nouvelles parts ou les vendre. Les prix des parts sont connus à l'avance, ce qui est plus rassurant pour l'investisseur. A choisir, je vous conseille plutôt les SCPI à capital variable qui sont moins risquées.

En résumé

La SCPI est un pur placement immobilier, qui offre un rendement régulier et relativement stable puisque basés uniquement sur les paiements des loyers. Les inconvénients sont que les frais de gestion et de souscription peuvent être élevés, et c'est un placement moins liquide dans le sens où il faut parfois attendre plusieurs jours (voire plusieurs semaines) pour acheter ou vendre des parts. Cela reste toutefois beaucoup plus liquide qu'acheter un bien immobilier en direct où il faut compter au minimum 3 mois !

SCI : Société Civile Immobilière

La SCI offre une structure juridique différente et beaucoup plus flexible que la SCPI. Une SCI peut être créée par un particulier ou un groupe d'associés pour se constituer une patrimoine immobilier, et le transmettre plus facilement à ses héritiers. En effet, transmettre un patrimoine immobilier en SCI signifie qu'il y a un seul gérant (désigné par les propriétaires de la SCI) qui prend toutes les décisions de gestion pour les biens immobiliers. Alors que si vous transmettez un bien immobilier de manière classique, cela signifie que vous êtes sous le régime de l'indivision et dans ce cas, tous les propriétaires peuvent prendre des décisions sur la gestion du bien (choix de l'assurance, des travaux, des locataires, etc.). En cas de désaccord, cela devient vite ingérable. Cela explique pourquoi les enfants qui ont hérité d'un bien immobilier se mettent souvent à le vendre.

L'autre avantage de monter une SCI pour gérer ses biens immobiliers est la fiscalité plus flexible : vous pouvez soit opter pour le régime de l'imposition sur les revenus, soit l'impôt sur les sociétés. Dans ce second choix, vous pouvez cumuler les gains au sein de votre société sans verser de dividendes pour payer le moins d'impôt possible, puis sortir cet argent au moment où votre tranche d'imposition est faible (à la retraite par exemple).

Beaucoup d'investisseurs particuliers se demandent s'il est préférable de monter une SCI ou faire un investissement immobilier locatif en LMNP (Loueur de Meublé Non Professionnel) à frais réel. En fait, cela dépend beaucoup de votre situation. Si la question de l'héritage ne se pose pas, alors généralement, vous avez tout à gagner à passer en LMNP. Si vous envisagez constituer un large patrimoine immobilier, avec du meublé et du non-meublé, alors la SCI est incontournable. Entre ces deux situations, il faut alors analyser et calculer le cas le plus avantageux. Ce n'est pas simple mais un expert-comptable spécialiste de ces questions vous apportera la solution sans difficulté.

La SCI peut aussi être utilisée comme un simple placement financier au sein de son assurance-vie, exactement comme une SCPI. Pour l'investisseur, c'est même totalement transparent : que ce soit une SCI ou une SCPI, l'argent placé sur un tel fonds vous rapportera de l'argent grâce aux loyers des biens immobiliers. Vous pourrez aussi acheter et vendre des parts de SCI sans difficulté au travers de votre assurance-vie.

En résumé

La SCI est une structure juridique utilisée par les particuliers pour gérer et transmettre un patrimoine immobilier à des conditions avantageuses. La SCI peut aussi être utilisée comme un placement immobilier, qui ressemble alors plus à un "fonds de fonds" immobiliers, regroupant des biens immobiliers, des parts de SCPI ou d'OPCI.

OPCI : Organisme de Placement Collectif en Immobilier

La structure OPCI a été créé récemment en 2005 pour remplacer à terme la SCPI, mais cet objectif n'a pas été atteint. L'OPCI est un produit de placement composé de 60 à 90 % en biens immobiliers (bureaux, commerces, logements ou autres) qui rémunèrent au travers des paiements de loyers. Jusqu'à 30 % de l'OPCI peut être investi dans des actifs non immobiliers purs, comme des actions de foncières cotées, des parts dans des fonds divers ou d'autres instruments financiers,. La principale contrainte qui est un désavantage selon moi, est que l'OPCI doit avoir toujours au moins 10 % de trésorerie. Cela a pour conséquence de pénaliser le rendement sur le long terme...

En résumé

L'OPCI est un placement constitué de 60 à 90 % d'immobilier, avec toujours au moins 10 % de trésorerie et le reste investi dans d'autres instruments financiers. Cela s'avère être un produit orienté immobilier mais plus diversifié, avec un rendement souvent inférieur aux SCPI et SCI. Il peut être intéressant si vous avez des craintes sur le marché immobilier, et que vous préférez être plus prudent : mais dans ce cas, il y a certainement mieux que l'OPCI pour investir.

Les trackers ou ETF CAC 40 : un avantage non négligeable sur la fiscalité des dividendes

L'indice phare de la bourse de Paris, le CAC 40 est loin d'être diversifié par rapport à d'autres indices plus large comme le MSCI World, le S&P 500 ou l'Euro Stoxx 50. Pourtant, grâce à un avantage fiscal méconnu, il peut être intéressant d'avoir un peu de trackers ou ETF CAC 40 dans son portefeuille, d'autant plus que les frais de gestion sont faibles. En effet, les trackers CAC 40 ne paient pas d'impôt à la source chaque année. Sur le long terme, cette petite différence vous fera gagner plusieurs pourcents par rapport au CAC 40, en plus des dividendes !

Les trackers ou ETF CAC 40 présentent l'avantage non négligeable de ne pas payer l'impôt à la source en France

Le CAC 40 est l'indice boursier le plus connu en France : il représente les 40 plus grandes capitalisations des entreprises françaises, et dont le flottant est suffisamment liquide pour des échanges quotidiens. Aujourd'hui, le CAC 40 est un indice plutôt axé sur le luxe (LVMH, Kering et Hermès), avec aussi comme poids lourds Sanofi (secteur de la santé) et Total (pétrole et énergie). C'est un indice loin d'être diversifié comme le MSCI World (plus de 1 600 entreprises dans le monde entier) ou le S&P 500 (les 500 plus grandes entreprises américaines), voire même l'Euro Stoxx 50 (les 50 plus grandes capitalisations en Europe).

Note importante pour la suite de cet article : l'indice CAC 40 dont parle tous les médias est calculé hors dividendes, c'est-à-dire que cet indice baisse quand les actions détachent leurs dividendes (notamment durant le mois de mai où la majorité des entreprises détachent des dividendes). Néanmoins, tous les ETF CAC 40 tiennent évidemment compte des dividendes, ils suivent en fait l'indice CAC 40 Gross Total Return, qui inclut les dividendes hors impôts sur les revenus prélevés à la source.

Aujourd'hui, il existe deux principaux avantages pour les trackers CAC 40. Premièrement, ce sont généralement des trackers à faibles frais de gestion, aux alentours de 0,25 % par an. Certes, on peut trouver encore mieux avec des ETF S&P 500 à 0,15 % par an (je n'ai jamais compris pourquoi les frais étaient plus bas pour un indice américain). Mais à 0,25 % par an, on est déjà dans la fourchette basse des frais de gestion des ETF, et significativement inférieur aux fonds gérés dont les frais peuvent atteindre plus de 2 % par an.

Le deuxième avantage des ETF CAC 40 concerne la fiscalité des dividendes. En effet, les trackers ou ETF domiciliés en France n'appliquent pas, pour les résidents français, l'impôt sur les revenus prélevés à la source sur les dividendes. Cela représente en France une flat tax de 30 % sur les dividences, ce qui est loin d'être négligeable. Ainsi, vous pouvez avoir entre 0,2 et 0,4 % de surperformance par rapport à l'indice CAC 40 dividendes réinvestis (CAC 40 Gross Total Return) !

En conclusion, dans une optique de diversification, je vous conseille d'en avoir un peu de trackers ETF CAC 40 : cela ne mange pas de pain en plus des MSCI World, et cela vous expose à une sur-performance non négligeable, liée aux avantages fiscaux de ces ETF en France. Et comme de nos jours, les indices boursiers sont de plus en plus corrélés, le CAC 40 n'est pas un si mauvais indice, surtout depuis la prépondérance des valeurs dites de luxe, qui ne connaissent pas la crise, vu que les riches restent, le plus souvent, toujours riches !

Si vous souhaitez investir dans des ETF CAC 40 éligibles au PEA, les principaux trackers sont les suivants :

LYXOR CAC 40 UCITS ETF (CAC) - FR0007052782 - frais de gestion annuels à 0,25 % - dividendes distribués
AMUNDI CAC 40 UCITS ETF (C40) - LU1681046931 - frais de gestion annuels à 0,25 % - dividendes distribués
BNP PARIBAS EASY CAC 40 UCITS ETF (E40) - FR0010150458 - frais de gestion annuels à 0,25 % - dividendes distribués

Optimiser sa capacité d'emprunt en plus de sa capacité d'épargne avec l'investissement immobilier

Optimiser son épargne en investissant de manière efficace et diversifiée est une première étape essentielle. Et elle n'est pas toujours bien réalisée chez de nombreux épargnants. Mais il existe aussi une seconde étape toute aussi importante pour se constituer un patrimoine conséquent sur le long terme : il s'agit d'optimiser sa capacité d'emprunt, en empruntant de l'argent à un taux bas pour l'investir à un taux plus élevé. Cette capacité d'emprunt offre un effet de levier très puissant sur le long terme, mais elle ne peut être utilisée qu'au travers des projets immobiliers : soit de l'investissement locatif, soit l'achat de parts dans des SCPI à crédit. Il n'est intéressant d'optimiser sa capacité d'emprunt que si vous avez un profil qui permet de décrocher un très faible taux sur votre prêt : moins de 45 ans, bonne santé, revenus stables et importants, grande capacité d'épargne mensuelle, etc. C'est en jouant sur l'effet de levier de l'emprunt que vous pouvez espérer devenir rentier sur le long terme.

Emprunter à un taux avantageux pour investir est une excellente méthode pour se constituer un patrimoine à long terme

Si vous êtes en capacité d'épargner un peu d'argent tous les mois, la première chose que vous devez faire, c'est d'investir intelligemment cette épargne. C'est un des objectifs de mon blog : vous apprendre à mieux investir votre argent et à le faire fructifier sur le long terme, au travers de l'investissement passif et diversifié. Le PEA, l'assurance-vie et l'épargne salariale restent, de loin, les meilleurs dispositifs pour placer son épargne sur le moyen et long terme. Ils sont largement suffisants pour diversifier et valoriser votre épargne si elle ne dépasse pas 500 000 euros (ou 1 million d'euros pour un couple).

Mais investir son épargne disponible n'est pas suffisant si vous souhaitez devenir rentier ou vous constituer un patrimoine important dans les prochaines décennies. En effet, l'autre possibilité que peu de gens exploitent est d'utiliser l'effet de levier de l'emprunt pour investir. Pour simplifier, cela consiste à emprunter à un taux très bas grâce à sa situation personnelle avantageuse pour investir sur des placements à meilleur rendement. Aujourd'hui, en France, pour un particulier, il n'est possible d'emprunter pour investir que dans le cadre de l'immobilier : soit pour de l'investissement locatif avec l'achat d'un bien immobilier, soit pour l'achat à crédit de parts dans des SCPI. Si vous souhaitez investir dans des supports tels que des actions ou des obligations ou du crowdfunding immobilier ou tout autre placement, vous n'aurez pas d'autres choix que les prêts à la consommation. Cependant, je vous déconseille fortement les prêts à la consommation dont les taux sont bien trop élevés et les conditions très strictes.

Investissement locatif ou achats de parts de SCPI ?

C'est une question que se pose de plus en plus d'investisseurs qui cherchent à se diversifier dans l'immobilier. L'investissement locatif est souvent préféré (à tort ?) par les particuliers car le bien est tangible (vous pouvez le visiter, le toucher, c'est bien plus concret donc rassurant) et semble être plus sûr, à premier abord. Vous pouvez aussi rénover et améliorer votre bien immobilier pour faire une belle plus-value à la revente, surtout si vous êtes un bon bricoleur. Par contre, gérer un bien immobilier est très chronophage, source de stress, nécessite beaucoup d'administratif, de suivi et bien souvent des problèmes à résoudre. Bien sûr, pour vous soulager, vous pouvez aussi déléguer une partie des tâches à une agence immobilière mais cela a un coût non négligeable, et en tant que propriétaire, il y aura toujours des choses à faire (répondre aux demandes de travaux, gérer l'assurance propriétaire, faire le suivi de l'agence, etc.). Ceci dit, certains investisseurs aiment bien consacrer du temps à la gestion de leurs actifs et préfère être autonome plutôt que de déléguer cette gestion.

Mais l'investissement locatif au travers l'achat d'un bien immobilier n'est pas le seul placement possible qu'on peut faire avec un emprunt. En effet, il est aussi possible d'acheter des parts de SCPI à crédit. Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) sont des entreprises qui gèrent un parc immobilier (bureaux, commerces, logements pour particuliers, etc.). Acheter des parts de SCPI vous permet d'être propriétaire d'une fraction de cette société et donc de toucher une partie des revenus des loyers payés, proportionnellement à votre investissement. Les gérants de la SCPI se rémunèrent en prélèvant des frais de gestion sur les loyers perçus.

Les SCPI connaissent un véritable engouement depuis quelques années pour les raisons suivantes :
  • Les rendements sont très élevés (autour de 4 à 5 %, frais de gestion déduits) par rapport à d'autres placements comme les fonds en Euros qui rapportent de moins en moins.
  • L'immobilier reste perçu comme une valeur refuge auprès des particuliers.
  • L'achat de parts de SCPI est très facile au travers d'une assurance-vie, et de plus en plus accessible via les courtiers en ligne et les sites spécialisés dans l'investissement en SCPI.
  • Il n'y a aucune contrainte de gestion ni de suivi en étant propriétaire de parts de SCPI. C'est exactement comment posséder des actions d'entreprises : l'intégralité de la gestion est faite par la société. L'investisseur, lui, touche une partie des loyers tous les mois, trimestres ou semestres en fonction de la SCPI.
  • Les SCPI permettent d'avoir un patrimoine immobilier très diversifié, aussi bien géographiquement qu'en types de biens (bureaux, commerce ou logement). Sur cet aspect, c'est beaucoup moins risqué que d'avoir un seul appartement en location, qui pourrait subir des aléas majeurs comme une catastrophe naturelle et un locataire néfaste.
  • Contrairement à l'achat d'un bien immobilier à louer, le ticket d'entrée pour acheter des SCPI même à crédit est beaucoup plus faible, à partir de quelques centaines d'euros.
Attention toutefois à bien choisir les SCPI dans lesquels vous investissez votre argent. Il n'existe pas de tracker ou de SCPI miracle pour avoir de l'immobilier parfaitement diversifié, c'est à vous de choisir et de lire attentivement les descriptifs. N'hésitez pas à diversifier dans plusieurs SCPI afin d'avoir un patrimoine immobilier varié géographiquement (grandes villes et périphérie) et sectoriellement (commerces, tertiaires, santé, logements, etc.).

Gérer un bien immobilier locatif est chronophage et source de stress

Pour en savoir plus sur les SCPI avec emprunt immobilier, je vous invite lire cet excellent article sur le blog Avenue des investisseurs à propos de l'investissement à crédit dans des SCPI.

Attention aux conditions à remplir avant d'emprunter pour investir

Avant d'emprunter pour investir dans l'immobilier, il y a plusieurs conditions à remplir pour réduire les risques et s'assurer que l'opération sera gagnante à long terme :
  • L'emprunteur doit avoir une situation très saine à tout point de vue afin d'obtenir un prêt aux conditions très avantageuse : moins de 45 ans, bonne santé, des revenus importants et pérennes, grande capacité d'épargne, un grand apport, etc. Au-delà, vous n'arriverez pas à décrocher un bon prêt avec une assurance à faible coût, et donc vous ne profiterez pas pleinement de l'effet de levier de l'emprunt.
  • Le rendement net de votre investissement immobilier doit être largement supérieur au taux global de votre emprunt. Attention à bien tenir compte de l'assurance emprunteur qui impacte de manière non négligeable vos mensualités. De même, il faut prendre en compte tous les frais qui réduisent votre rendement brut : assurance propriétaire, taxe foncière, imposition sur les revenus, etc. Ces frais sont notamment très importants dans le cadre d'un achat d'un bien immobilier pour location.
  • Soyez très prudent sur le choix de vos investissements. Si vous n'êtes pas sûr de la pérennité et du niveau du rendement net alors abstenez-vous ! Si votre rendement net devient inférieur au taux de votre emprunt et assurance, alors l'effet de levier deviendra un effet de massue : vos dettes auront une rentabilité négative, et cet effet boule de neige sera dévastateur pour vos finances.
  • Attention à vos flux de trésorerie ou cash flows. Le cash flow correspond à la différence entre ce que vous devez payer tous les mois (remboursement du prêt, assurance, impôts, etc.) et les revenus que vous percevez (loyers). Ce n'est pas forcément un problème s'il est négatif pendant plusieurs années, surtout si vous avez une capacité de financement élevée. Mais faites attention à ce que cela reste supportable pour votre niveau de vie, surtout que le risque de pertes de revenus n'est jamais nul.
Il ne faut donc pas céder aveuglément à l'effet de levier de l'emprunt. De plus, un gros montant emprunté ayant un rendement net faible peut rapporter beaucoup moins d'intérêts qu'un petit montant non-emprunté investi dans un meilleur rendement net. Par exemple : à votre avis, qu'est-ce qui rapporte le plus d'intérêts sur 20 ans entre 200 000 euros à 2 % ou 50 000 euros à 5 % ? Dans cet exemple, les intérêts à 2 % sont plus importants. Mais ce n'est plus le cas si le rendement net tombe à 1,25 %.

Contrairement à ce qu'on peut imaginer, le rendement net d'un achat immobilier peut s'avérer beaucoup plus faible que le rendement brut lorsqu'on tient compte de tous les coûts : assurances, travaux, imprévus, périodes de non-paiements, frais de gestion et surtout la fiscalité (surtout que la fiscalité dans un PEA ou une assurance-vie est quasiment imbattable). Pour vous donner un ordre de grandeur : un bien immobilier dont le rendement brut théorique est de 5 % peut vite avoir un rendement net sur le long terme inférieur à 2 % : en effet, il y a parfois des périodes sans locataire, le coût du prêt peut diminuer de 1 % le rendement, la fiscalité diminue aussi la rentabilité d'au moins 1 % selon votre situation, plus les frais d'agence, les travaux, etc. Cela monte très vite !

Pour trouver le meilleur prêt immobilier avec la meilleure assurance emprunteur, je vous conseille de passer par un courtier spécialisé. Il en existe de plus en plus, et cette forte concurrence a fait baisser significativement leurs coûts. Un bon courtier immobilier aura toujours plus de marge de négociation qu'un particulier car un bon courtier négocie directement avec les directions centrales des banques, pour des montants allant de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millions d'euros, en regroupant des prêts. De plus, ils sont capables de vous faire des assurances emprunteur sur mesure, contrairement aux banques traditionnelles qui essaieront de vous vendre leurs formules les plus avantageuses pour elles. Enfin, passer par un courtier vous permet généralement d'économiser les frais de dossier administratif, ce qui permet bien souvent de rembourser le coût du courtier.

Sachez aussi qu'il est dangereux et risqué de s'endetter sans limite : si théoriquement, cela est avantageux quand on atteint un cash flow nul ou positif, c'est en pratique très risqué car vous serez très fortement exposé aux actifs de l'immobilier (vu que c'est le seul support d'investissement disponible à crédit), ce qui est contraire aux bonnes règles de gestion avec la diversification.

Conclusion

En cette période de taux d'emprunt très bas, beaucoup de particuliers s'intéressent de plus en plus à l'investissement dans l'immobilier. Mais optimiser sa capacité d'emprunt n'est pas à la portée de tout le monde, il faut réunir plusieurs conditions pour obtenir le meilleur taux possible et trouver un investissement immobilier qui assure un bon rendement net et un flux de trésorerie proche de zéro pour limiter les risques.

Néanmoins, si vous êtes relativement jeune avec une situation financière aisée et stable, il est très important d'utiliser cette capacité d'emprunt pour investir : c'est la seule manière de se constituer un patrimoine conséquent au bout de quelques dizaines d'années, et espérer ainsi un rente confortable pour les beaux jours. Croyez-moi : l'effort réalisé le plus tôt possible et sur le long terme en vaut largement la chandelle après... Les rentiers qui n'ont pas hérité vous le diront souvent : c'est en utilisant l'effet de levier de l'emprunt qu'on devient vraiment riche.

Et si vous ne souhaitez pas prendre de risques dans l'immobilier pour diverses raisons ou convictions, alors utilisez votre capacité d'emprunt pour acquérir votre résidence principale. Cela est très avantageux fiscalement (pas d'impôts sur les plus-values si vous revendez plus tard votre résidence principale) et cela vous permettra de profiter des taux historiquement bas actuellement. Si votre situation permet d'obtenir un taux faible (moins de 1,2 % tout compris) sur une longue période d'emprunt (20 ou 25 ans), alors profitez-en : cela augmentera considérablement votre capacité d'épargne tous les mois, vous pourrez alors soit profiter de cet argent, soit l'investir progressivement !

Faut-il recourir à un conseiller en gestion de patrimoine ?

Un gestionnaire de patrimoine est un professionnel qui conseille des personnes, des familles, des associations ou des entreprises dans la constitution, la gestion et la valorisation de leur patrimoine financier. Vous pouvez être tenté d'en solliciter pour mieux gérer et investir votre argent. Néanmoins, cela est très rarement utile si votre patrimoine global est inférieur à 1 million d'euros. En effet, il est préférable et largement accessible de s'informer soi-même sur comment mieux investir son argent : avec une gestion simple et efficace, un PEA, une assurance-vie et de l'immobilier suffisent largement pour gérer comme un professionnel un patrimoine important.

La qualité des conseillers en gestion de patrimoine est très variable, soyez vigilant !

Certains d'entre-voux ont peut-être déjà été sollicité par des conseillers en gestion de patrimoine. Ces professionnels vous font souvent miroiter beaucoup d'économies et de plus-values, grâce à leurs conseils en placements financiers et en défiscalisation. Mais est-ce vraiment utile pour la plupart des épargnants ? Surtout que les conseillers en gestion de patrimoine ont un coût qui est très variable et non négligeable, allant de quelques dizaines d'euros l'heure de conseil à plusieurs milliers d'euros par mois pour une gestion active !

Des besoins différents selon votre niveau de patrimoine financier

Gérer et valoriser son argent soulève des problématiques très variables en fonction de votre patrimoine global. Ce n'est absolument pas la même chose de gérer 50 000 euros d'épargne et des dizaines de millions d'euros en appartements et assurances-vie.

En comptant un PEA, un PEA-PME et un Livret A remplis au maximum, vous arrivez à presque 250 000 euros d'argent investi (et bien plus avec les plus-values). Les assurances-vie n'ayant pas de plafond, vous pouvez donc avoir sans problème 500 000 euros d'épargne répartis sur un PEA, un PEA-PME, une assurance-vie et de l'épargne disponible sur un Livret A, sans prendre de risques déraisonnables grâce à l'investissement passif et diversifié. De plus, en fonction de votre situation, vous pouvez ajouter une épargne salariale (PEE et PERCO) illimitée.

Ainsi, pour un célibataire, vous pouvez sans problème gérer votre patrimoine jusqu'à 500 000 euros au travers des dispositifs d'épargne peu fiscalisés. Vous pouvez compter jusqu'à 1 million d'euros pour un couple. Pour plus d'informations sur comment bien répartir votre argent sur les différents supports d'investissement, je vous invite à relire mon précédent billet.

Donc, selon moi, en vous renseignant sur Internet, vous n'avez pas besoin d'un conseiller en gestion de patrimoine tant que vous n'avez pas plus de 500 000 euros voire 1 million d'euros de patrimoine, sans compter la résidence principale. Attention toutefois quand vous cherchez des informations dans la presse ou sur Internet, à ne pas tomber dans des articles sponsorisés ou biaisés par des professionnels. C'est aussi pour cela que j'écris ce blog : pour vous offrir un autre point de vue indépendant, argumenté et factuel dans la gestion de votre argent. Se dispenser d'un conseiller en gestion de patrimoine vous fera économiser pas mal d'argent et surtout, vous apprendrez beaucoup de choses autour de l'économie et la finance (voire le développement personnel) pour mieux gérer vous-même votre argent. De plus, les conseillers en gestion de patrimoine ont souvent tendance à vous vendre leurs produits financiers pour investir : comme le montrent de nombreuses études, l'investissement passif est bien plus rentable que la gestion active grâce aux frais annuels significativement inférieurs.

Au-delà de 1 million d'euros (voire 500 000 euros pour un célibataire), est-ce qu'il faut alors passer par un gestionnaire de patrimoine ? Selon moi, cela n'est pas non plus utile. En effet, il existe un autre moyen d'investir son argent, quand vos PEA et assurances-vie sont pleins : l'immobilier pierre (au travers de l'investissement locatif) ou l'immobilier papier (au travers des SCPI qui peuvent aussi être achetées avec un crédit immobilier). En diversifiant dans l'immobilier, vous pouvez alors largement atteindre plusieurs millions d'euros en patrimoine (attention à optimiser par rapport à l'Impôt sur la Fortune Immobilière).

Par contre, l'investissement immobilier nécessite beaucoup plus de temps que de faire de l'investissement passif dans un PEA ou une assurance-vie, surtout si vous faites de l'investissement locatif en achetant directement un appartement ou une résidence. Passer par l'immobilier papier via les SCPI peut s'avérer une solution aussi rentable sur le long terme, plus diversifiée, moins risquée et pour une gestion bien plus simple. Je vous conseille vivement cet excellent guide de l'investissement dans l'immobilier du tout aussi excellent site Avenue des Investisseurs.

Quels sont les professionnels incontournables dans la gestion de son patrimoine ?

Il y a des professionnels incontournables pour vous aider dans la gestion de votre argent, dans certains cas particuliers. Un expert-comptable est, selon moi, très utile voire incontournable quand vous faites de l'investissement locatif en régime LMNP avec déclaration des frais réels. En effet, un expert-comptable sera le plus à même pour optimiser la fiscalité de vos revenus locatifs au travers de l'amortissement du foncier, des travaux et tous les autres frais liés à la gestion locative. De plus, le coût d'un expert-comptable est relativement faible (comptez entre 300 et 1 000 euros maximum par an), pourra être déduit de vos impôts comme étant une charge, et vous fera gagner énormément de temps.

Dans le cas, où vous opterez pour investir dans l'immobilier papier au travers des parts dans des SCPI, vous n'aurez pas besoin d'un expert-comptable. Par contre, les courtiers en prêt immobilier vous seront très utiles, aussi bien pour l'immobilier papier que pierre, pour plusieurs raisons. En effet, les bons courtiers en prêt immobilier négocient des prêts et des assurances de prêts totalement sur mesure par rapport à votre situation personnel (âge, revenus, santé, etc.). De plus, ces courtiers négocient directement avec les directions centrales des grandes banques, regroupent les demandes de prêts entre elles pour avoir une marge de négociation bien plus élevée. Ils négocient directement plusieurs dizaines de millions d'euros de prêt, pendant qu'un particulier seul ira négocier avec un(e) commercial(e) d'une banque pour quelques centaines de milliers d'euros maximum... De plus, le coût du courtier (quelques centaines d'euros) est généralement remboursé par le fait que les frais de dossier sont déjà payés.

Si vous possédez un patrimoine important à transmettre, et que vous vous posez beaucoup de questions autour de l'héritage, il peut être intéressant de passer par un notaire pour qu'il vous explique et vous aide à optimiser votre succession. En effet, c'est un véritable métier pour bien comprendre et rédiger les actes qui protègeront vos héritiers.

Les family offices ont pour rôle de gérer et préserver le patrimoine des familles les plus fortunées

Enfin, si vous avez la chance de posséder une fortune supérieure à 10 millions d'euros, vous pouvez vous permettre de passer par ce qu'on appelle un family office ou bureau de gestion de patrimoine. Ces entreprises regroupent toutes les compétences professionnelles (avocats fiscalistes, gestionnaires, experts-comptables, juristes, notaires...) nécessaires pour gérer les fortunes. Bien sûr, cela a un coût annuel non négligeable, mais à partit d'une certaine fortune, c'est inévitable de passer par là... C'est ce qu'on appelle les problèmes de riches !

Conclusion

Prenez toujours du recul sur ce qu'on vous dit, et sur ce qu'on vous vend. Passer par un conseiller en gestion de patrimoine est très peu utile dans 99 % des cas : il est largement plus utile et préférable de se former gratuitement grâce aux nombreuses ressources disponibles sur Internet. Un intermédiaire financier aura toujours des biais pour vous vendre ce qu'il l'arrange ou ce qu'il a du mal à refiler à d'autres... Les seules professions qui ont une véritable plus-value sur vos investissements et pour un faible surcoût sont, selon moi, les experts-comptables pour la gestion d'un bien immobilier en LMNP en frais réel, les notaires pour toutes les subtilités de l'héritage et la transmission de patrimoine, ainsi que les courtiers en prêt immobilier pour leur capacité à négocier d'importants volumes et des assurances personnalisées.

Et bien entendu, prenez aussi du recul à ce que vous lisez sur Internet (même sur ce blog) : croisez les sources, cherchez des informations contradictoires, provoquer le débat, ne cédez pas aux biais cognitifs (biais de confirmation, biais du survivant, etc.) !

Quels sont les actifs sans risque éligibles au PEA ?

Avec les incertitudes liées au krach financier et économique de la Covid-19, de nombreux épargnants se demandent s'il existe des actifs financiers sans risques éligibles au PEA. Oui, il existe bien des produits monétaires éligibles au PEA mais les taux d'intérêts étant au plus bas, ces produits ont un rendement au mieux presque nul, voire souvent négatif à cause des nombreux frais (gestion, courtage, frais d'entrée et de sortie). Si vous êtes inquiet et que vous souhaitez sortir du marché actions, il est donc préférable de garder son argent sous forme de liquidités au sein de son PEA plutôt que de passer par ces fonds sécurisés. Néanmoins, si vous êtes intéressés, je vous dresse ici la liste non exhaustive des fonds sans risque éligibles au PEA.

Les actifs sans risque éligibles au PEA ne sont pas intéressants de nos jours

La pandémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur l'économie mondiale. Comme à chaque crise financière, les investisseurs particuliers se ruent sur les actifs les moins risqués ou les actions d'entreprises les plus défensives. De nombreux fonds éligibles au PEA sont composés d'autres actifs que des actions classiques. Et il existe bel et bien des fonds monétaires éligibles au PEA.

Dans le jargon financier, le monétaire désigne l'ensemble des prêts court terme (quelques mois) accordés à des organisations, entreprises ou Etats. Ce type d'actif est le moins risqué mais aussi le moins rentable. De plus, en ce moment, afin de stimuler l'économie, les banques centrales du monde entier appliquent des taux d'intérêt proches de zéro voire même négatifs sous certaines conditions. Cela a pour conséquence de réduire considérablement le rendement, déjà faible, des fonds monétaires.

Ainsi, même s'il s'agit de fonds sans risque (dans le sens où la probabilité de perdre tout son argent investi est quasiment nulle), le rendement peut s'avérer proche de zéro voire même négatif quand on tient compte des différents frais de gestion et de courtage.

Attention à ne pas vous laisser tromper par les frais de gestion affichés par ces fonds. En effet, ils peuvent paraitre bien faibles mais c'est purement marketing. Les gestionnaires de fonds se rattrapent sur les droits d'entrée et de sortie, qui varient en fonction de votre courtier ou banque en ligne. De plus, les frais de courtage liés au passage des ordres d'achat ou de vente vont aussi largement amputer la performance déjà très faible de ces fonds !

Liste des fonds monétaires sans risque éligibles au PEA

FR0007011895 - Etoile PEA Sérénité C - frais de gestion annuels 0,40 %
FR0010173237 - Amundi Sérénité PEA IC - frais de gestion annuels 0,24 %
FR0010230474 - Atout Opportunité C - frais de gestion annuels 0,27 %
FR0010177378 - Réserve Ecureuil C - frais de gestion annuels 0,09 %
FR0010130781 - Ecureuil Relais PEA 2 C - frais de gestion annuels 0,18 %
FR0000982969 - FCP PEA Court Terme M - frais de gestion annuels 0,06 %
FR0010671420 - LBPAM PEA 3 Mois R - frais de gestion annuels 0,03 %

Conclusion

De nos jours, les fonds sans risque éligibles au PEA ne sont pas des bonnes affaires pour l'investisseur particulier. Et au vu de la situation économique, cela n'est pas prêt de changer ces prochaines années. En effet, leur rendement est proche de zéro, et en comptant tous les frais associés (gestion, courtage, entrée, sortie), vous perdrez de l'argent sur le court comme le moyen terme.

Pour sécuriser votre argent au sein d'un PEA, le mieux est de le garder sous forme de liquidités. Vous aurez ainsi une poche d'argent disponible que vous pourrez mobiliser lors des krachs ou des coups de mou de la bourse. Le jour où l'économie mondiale sera très dynamique avec des taux élevés, une inflation très importante, on pourra commencer à s'intéresser à ces fonds monétaires. Sachez qu'il existe aussi un tracker obligataire éligible au PEA pour décorréler votre investissement des actions, mais cet ETF ne garantit pas votre argent d'une perte en capital. Dans le jargon financier, l'obligataire correspond aux prêts moyen et long terme. Ils sont généralement moins risqués que les actions mais plus que le monétaire, néanmoins tout dépend de la notation de l'obligation (qui représente le risque de défaut de l'emprunteur).

En dehors du PEA, la meilleure solution pour placer son argent sans risque reste, selon moi, les fonds en Euros des assurances-vie, notamment ceux de Fortuneo qui proposent les meilleurs rendements du marché.

Enfin, si vous ne devez retenir qu'un seul conseil, écoutez celui du célèbre investisseur Warren Buffet : n'oubliez pas qu'il faut être avide lorsque les autres sont craintifs, et craintifs lorsque les autres sont avides. En d'autres termes, il faut profiter de la crise actuelle pour renforcer ses positions sur des actifs dynamiques et rentables sur le long terme comme les actions !